Chaveyriat
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BERTHET Léon Alexandre


Ses origines

Léon Alexandre BERTHET est né à Chaveyriat aux Brosses le 1/06/1891.
Son père Joseph avait 31 ans et était tuilier.
Sa mère Marie Victorine Clémence née POMATHIOS (1867 - 1925) avait 23 ans.
Ses parents se sont mariés le 22/11/1888 à Chaveyriat.


Cimetière de Chaveyriat.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon Alexandre BERTHET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron clair.

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Chaveyriat 1901 - Les Brosses -


Liens Geneanet vers frères et soeurs (cliquer sur l'image)

Il avait un autre frère Joseph né le 23/03/1897 à Chaveyriat; marié le 26/11/1923 à Chaveyriat avec Marie Germaine BABAD; décédé le 12/07/1968 à Bourg en Bresse.
Il a eu également une soeur Marie Marceline née à Chaveyriat le 17/01/1894.


Recensement Chaveyriat 1911 - Les Brosses -

Au moment du conseil de révision Léon Alexandre BERTHET exerçait le métier de cultivateur à Condeissiat.
Il est classé soutien indispensable de famille le 4/09/1912.
Il est incorporé le 10/10/1912 au 44e RI.


Liste électorale Chaveyriat 1914.


Recensement Chaveyriat 1921.
 

La guerre

Léon Alexandre BERTHET passe au bataillon de marche du 60e RI le 5/02/1915.
Il passe au 101e RI 1ere compagnie le 27/03/1915.
Il est tué le 8/10/1918 à 6 h 30 au Sud Est d'Orfeuil (Ardennes).
Il est cité à l'ordre du régiment le 22/06/1917 : "Bon soldat très courageux; le 27/05/1917 étant de garde au petit poste a été entouré par l'ennemi; a résisté courageusement jusqu'à l'arrivée de la contre attaque".
Croix de guerre étoile de bronze.
Il est inhumé à la Nécropole nationale d'Orfeuil à Semide (Ardennes) Tombe 623.

Historique du 101e régiment d'infanterie

Le 5 octobre, la relève est terminée ; la prise de commandement a lieu à 4 heures. Le 101e est prêt à se mettre à l'ouvrage. C'est à lui que revient l'honneur d'enlever la crête d'Orfeuil que le 1er bataillon de chasseurs à pied, épuisé, n'a pu franchir.
A 11 heures, le 5, le bataillon JANIN, soutenu par le bataillon TASSY, attaque la crête à l'est du village d'Orfeuil, où se trouve le « Signal Détruit », véritable fortin, garni de mitrailleuses, protégé en avant par un solide réseau de fils de fer. Malgré l'énergie et l'entrain déployés, l'attaque ne réussit pas à enlever la position ; les premières lignes s'avancent sur un véritable glacis jusqu'aux réseaux ; quelques éléments atteignent la tranchée, mais ne peuvent s'y maintenir, sous les feux croisés de mitrailleuses installées aux bois L. 9 et L. 8 à l'est, aux environs d'Orfeuil, à l'ouest et dans le « Signal Détruit ». Par deux fois, les attaques sont renouvelées, avec le plus entier dévouement ; elles n'ont pas plus de succès, et le soir, le bataillon reprend ses lignes après avoir subi de lourdes pertes. Le 1er bataillon qui a engagé une de ses compagnies pour renforcer le 3e bataillon affaibli est également éprouvé. Plus de 120 hommes tués ou blessés, tel est le bilan de cette journée. Le. sous-lieutenant PAPIN a été tué au moment où il enlevait brillamment sa section. Les sous-lieutenants SIMPHAL, BOILLOUX, PINAULT et JEANSON sont blessés. Le 6, les attaques ne sont pas renouvelées. Des reconnaissances mordantes exécutées, au cours de la journée du 6, permettent de situer exactement les centres de résistance et de nouveaux nids de mitrailleuses. Des tirs d'artillerie lourde sont exécutés dans l'après-midi sur Orfeuil et la route. Le 3e bataillon est relevé le 6 au soir, en première ligne, par le bataillon TASSY (1er) et passe en réserve.
Le 7 est également une journée d'attente ; quelques nouvelles pertes.
Le 8, les attaques sont reprises dès le matin dans le but de briser la résistance ennemie. La 73e D. I. attaque à 5 heures 15 par surprise, avec artillerie d'assaut. La 124e D. I. attaque après une préparation d'artillerie de 1 heure 5, en liaison avec la 14e D. I., à 6 heures 15. Le bataillon LEBLANC est en soutien (2e ). Comme l'avant-veille, et malgré une puissante préparation d'artillerie, nos vagues d'assaut viennent se briser sur les tranchées et les réseaux de fils de fer que flanquent des mitrailleuses. Une seconde attaque, à 16 heures 30, sur le « Signal Détruit » n'atteint pas. l'objectif ; le soir, il faut reprendre nos positions de départ. Nos pertes dans cette journée ont été assez importantes, le courage déployé, au-dessus de tout éloge. Chacun a fait preuve d'abnégation et d'un courage héroïque. Ces deux attaques ont coûté 21 tués et 90 blessés au régiment.


Pertes du 8/10/1918 du 101e RI.