PAUBEL
Claudius François
Article composé avec des documents transmis par Georges PONCIN
Ses origines Claudius François PAUBEL est né le 22/10/1896 à Crottet au hameau des Caillets. Son père Louis avait 34 ans et était cultivateur. Sa mère Jeanne Marie née GRANGER avait 33 ans.
Signalement |
Sa vie avant la guerre
Recensement Crottet 1906 - Les Caillets -
- Jean Marie Jules né à Crottet le 24/08/1892; décédé à Crottet le
17/11/1911.
- Mélanie née à Crottet le 11/04/1898; mariée à Laiz le 6/04/1929 avec
Félix Louis Amédée JACQUEMOD.
- Jeanne née le 8/11/1900 à Crottet; mariée à Crottet le 11/11/1922 avec
Claude Marie Albert CHAMBARD.
- Michel né le 17/02/1903 à Crottet; marié à Bagé la Ville le 22/05/1930
avec Rose GIBAUD.
Recensement Crottet 1911 - Les Caillets -
Au moment du conseil de révision Claudius François PAUBEL exerçait le métier
de cultivateur.
Article La Voix de l'Ain
Henri LUC est tué le 12/04/1918 au bois de l'Arrière Cours sur la
commune de Mailly - Raineval (Somme).
Il est cité à l'ordre du 203e RI le 29/04/1918 : "Jeune soldat
courageux et brave; tué à son poste de combat le 12/04/1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Montdidier (80 - Somme) tombe 4012
La guerre
Claudius François PAUBEL est incorporé le
9/04/1915 au 42e RI.
Il passe au 146e RI le 18/07/1916.
Il est atteint de bronchite.
Il est nommé caporal le 29/04/1917 et sergent le 7/07/1918
Il est blessé le 24/07/1918 à Charmes (fracture compliquée du tibia
gauche par éclat d'obus)
Il est amputé de la jambe gauche.
Il est cité à l'ordre de la brigade : "modèle de bravoure et de sang
froid; a brillamment entrainé ses hommes au cours des dernières
opérations; a été grièvement blessé)
Il a reçu la Croix de guerre.
Il a reçu la médaille militaire le 16/06/1920.
Historique du 146e RI |
dont extraits : On traverse la route
nationale de Château-Thierry à Béthune, puis le chemin de fer qui monte
vers Soissons. Peu après, des coups de feu nous avertissent que nous
approchons d’une ligne de résistance ennemie. Après Verdilly en effet,
les barrages se multiplient et se serrent et nous ne pouvons déboucher
du bois de Barbillon sur le village de Trugny. Désormais l'avance ne
sera rendue possible que par des attaques incessantes. L'ennemi utilise
de façon remarquable ses innombrables mitrailleuses légères. Pendant
huit jours, à travers cette forêt de Barbillon, puis celle de la Fère où
il est facile d’être surpris et où la vigilance doit être de tous les
instants, malgré les gaz et la puanteur des cadavres d'hommes et de
chevaux, malgré la fatigue accrue encore par la chaleur et le manque
d'habitude de la lutte en terrain libre, notre avance ne marquera que
les temps d'arrêt indispensables pour préparer le bond suivant. Les
bataillons se surpassent, rivalisent d'audace et d'endurance.
C’est, le 23 juillet, le 3e bataillon soutenu à droite par le 2e qui
s’empare de la cote 213 et de la ferme de La Grange-Marie. Le lendemain,
c'est le 1er bataillon, dont le commandant Benier a repris le
commandement, qui enlève la ferme Fary et, avec le 2e bataillon, atteint
la route qui de la vallée de la Marne monte vers Fère-en-Tardenois. Les
anciens du régiment reconnaissent le chemin suivi au commencement de
1917 pour aller dans l'Aisne.
Après guerre
Claudius François PAUBEL se marie à Cruzilles les Mépillat le
13/11/1920 avec
Augustine Philiberte VERPOIX.
Recensement Cruzilles les Mépillat 1926 - Le bourg -
Recensement Cruzilles les Mépillat 1936 - Le bourg -
-
Yvonne.
-
Colette
Claudius François PAUBEL décède à Cruzilles les Mépillat le 16/12/1968.
Voix de l'Ain
Voir également article sur le
Journal de la Saône et Loire.
Plaque matricule