Saint Didier de Formans
(Accueil)
CAVALIER Louis
CLAIR Benoît
CLAIR Henri
CLUGNET Claude
DASIBULE Jean Marie François
DELAYE Jean Claude
DENIZOT Benoit Antoine
DUCLOUD Antoine Philibert
FARGEOT Benoît
LYONNET Claude
MARTIN Joseph
MERLE Louis Marius
PELLERIN Joseph
POULY Jean Louis
REUTHER Antoine
ROUCHEIX Ludovic Baptiste
ROUCHEIX Marien
VIGNAT Pierre
VIGNAT François
|
MERLE Louis Marius
Ses origines
Louis Marius MERLE est né le 16/10/1890 à Lyon 6e au 91 rue de Vendôme.
Son père
Jean Baptiste avait 30 ans et était cocher.
Sa mère
Marie dite Mariette née BACHELARD avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Didier de Formans le 27/04/1889; sa
mère était née et résidait à Saint Didier de Formans.
Recensement Saint Didier de Formans 1886 - Berrier -
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Marius MERLE mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain moyen
et les yeux marron clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Louis Marius MERLE exerçait le métier
de mécanicien ajusteur à Lyon 6e.
Sa mère résidait au 72 bis rue Montgolfier à Lyon 6e.
Son père était décédé.
Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie de campagne à compter du
10/10/1911.
Il est maitre ouvrier en fer.
Il est libéré le 8/11/1913 et se retire au 38 rue Garibaldi à Lyon.
La guerre
Louis Marius MERLE est mobilisé au 5e régiment d'artillerie le
2/08/1914.
Il est tué le 14/09/1916 à la ferme du Monacu (Somme).
Il est cité à l'ordre du régiment : "A la batterie de tir a toujours
donné l'exemple du meilleur courage à ses camarades plus jeunes en
particulier les 11 et 12/08 en pointant parfaitement sa pièce sous un
violent bombardement."
Croix de guerre avec palme.
|
Historique du 5e régiment d'artillerie de campagne. |
dont extraits : Par voie de terre, le régiment atteint,
le 23 juillet, Cerisy Gailly; le 26, les batteries prennent position
dans la région de Curlu, où elles appuient quelques attaques, en
particulier le 30 juillet.Le 4 août, occupation de nouvelles positions
sur le plateau d'Herbecourt et, dès le 7, les attaques ayant lieu dans
la région de bois de Hem - ferme
de Monacu sont préparées et appuyées par nos feux, ainsi que,
plus tard, celles dirigées sur les tranchées de Heilbron, du Hanovre,
des Crabes, des Araignées, qui sont enlevées le 12 août par nos troupes
(1.000 prisonniers, 200 mitrailleuses).
Les 16 et 17 août, les attaques continuent sur le bois de Riez et dans
la région au nord-est de la tranchée de Hanovre. Entre temps les
batteries du ier groupe s'étaient avancées et avaient pris position aux
environs du cimetière de Buscourt, à l'est de Frise.
Le 3 septembre, attaque générale, canonnade intense, notre infanterie
s'empare.de la tranchée Caput.
Le 5 septembre, le 2e groupe change de position à son tour et s'installe
à l'est de la ferme Monacu.
Quelques jours plus tard, Ic 3e
groupe se porte également en avant et prend position aux environs de
l'Ecluse.
Le 18 septembre, le régiment est relevé et s'embarque, deux ou trois
jours plus ,tard, dans la région de Gournay.
|