MARION Benoit Antoine
Ses origines
Benoit MARION est né le 6/05/1897 à GUEREINS.
Son père Antoine MARION avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie NUGUET avait 35 ans.
Benoit et Auguste MARION étaient frères.
Elisabeth décédée le 7/06/1896 à Guéreins.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit MARION mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Guereins 1901 - Charmes -
Recensement Guereins 1906 - Charmes -
Benoit MARION était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.
La guerre
Benoit MARION est incorporé le 8/01/1916 au 133e RI puis passe au 23e RI le
8/09/1916.
Il passe au 363e régiment d'infanterie le 2/05/1917.
Le 20/04/1918 il est cité à l'ordre de la brigade : "Soldat très
brave au cours d'une attaque allemande accompagnée d'un très violent
bombardement a fait preuve de courage et de sang froid en tirant sans
relâche sur l'ennemi qui essayait de déborder la compagnie."
Il est blessé par balle au mollet gauche le 27/09/1918.
Il est cité à l'ordre du 363e RI le 25/10/1918: "Excellent
soldat; s'est particulièrement distingué au cours des combats de
septembre et octobre 1918 où il fut blessé en faisant courageusement son
devoir"
Il décède des suites de maladie contractée en service le 29/01/1919 à
Strasbourg (grippe).
Il a reçu la croix de guerre.
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Historique 363e régiment d'infanterie |
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L’offensive
Française en Champagne et en Argonne fin sept.- oct. 1918
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dont extraits :
ATTAQUE DU 26 SEPTEMBRE 1918
Le dispositif d'attaque, pour le 363e R. I., est le suivant : en tête,
le bataillon BRISBARRE (5e) ; en arrière, le bataillon MORETEAUX (6e) ;
le bataillon POULET (4e) est à la disposition du général commandant la
161e D. I.
Le 25, à 23 heures, la préparation d'artillerie française commence avec
une grande violence ; l'ennemi ne réagit tout d'abord que peu
violemment. A 5 h.25, l'attaque d'infanterie a lieu, un brouillard très
dense, augmenté par la fumée des obus, gêne la marche, mais permet
d'arriver sur la rive sud de la Dormoise, de franchir cette rivière
bordée de marécages avant que l'ennemi se soit rendu compte de notre
progression. La marche sur la gauche est plus difficile ; le 369e R. I.
V. S. et le 163e R. I. progressent péniblement sur la cote 188 où de
nombreuses mitrailleuses sont fortement installées. |