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VERNATON Jean Pierre Benoit
Ses origines
Benoit VERNATON est né le 10/08/1888 à Cormoranche aux Greffets.
Son père Pierre avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie GALLE avait 23 ans.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Cormoranche.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit VERNATON mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cormoranche 1901 - Les Greffets -
Marie Benoite née le 25/04/1887 mariée à Cormoranche le 22/05/1909
avec BEAUDET Jules Francisque; décédée à Macon le 22/05/1956.
Au moment du conseil de révision Benoit VERNATON exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé le 7/10/1909 au 133e RI.
Il est libéré le 24/09/1911.
Benoit VERNATON se marie le 20/11/1913 à Laiz avec Marie Eugénie
Alphonsine DIOCHON née à Laiz le 13/04/1894.
Le 20/12/1913 il s'installe à Laiz.
Le couple aura une fille née à Laiz (Mons) le 1/01/1915 Marie Jeanne
Alphonsine. Elle s'est mariée le 18/05/1935 avec Joanny Antoine BROYER;
elle décède le 2/09/1983 à Bron.
La guerre
Benoit VERNATION est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il passe au 333 e RI le 3/09/1914.
Il est nommé caporal le 1/06/1916 et sergent le 25/06/1918.
Il est cité à l'ordre du régiment le 23/07/1918 : "Belle attitude au feu
aux combats du 27/05/1918 et jours suivants.
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est tué le 2/10/1918 devant Monthois (Ardennes).
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333e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le 2 Octobre, la marche en direction de
Monthois est reprise.
Les troupes à la gauche de la ISi6
D. I. ayant gagné du terrain, les 56 et
610 Bataillons du 333e, avec le
Bataillon du 372e américain resté jusqu'ici en réserve, attaquent
Monthois. Le 4e Bataillon, en réserve, envoie des renforts au 5e qui a
été éprouvé. Malgré tout, le 333e doit s'arrêter à 800 mètres sud' de
Monthois, les mitrailleuses ennemies lui causant des pertes sensibles.
Au cours de cette progression, le régiment a fait 50 prisonniers, dont
un officier, pris 3 canons-revolvers et 6 mitrailleuses.
Dans la nuit, le 40 Bataillon relève en 1re ligne le 5" qui passe en
réserve.
Les 3 et 4, la situation du régiment demeure stationnaire en face de
Monthois.
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