JOLY Jean François
Ses origines
Jean François JOLY est né à Chaneins le 17/05/1892.
Son père François avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne née REVERDY avait 30 ans.
La famille a du s'installer à Lurcy entre 1905 et 1910 (en fonction des
listes électorales).
Henri et Jean François JOLY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean François JOLY mesurait 1.50 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Lurcy 1906 - Cailleton -
Jean François JOLY était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé le 10/10/1913 au 60e régiment d'infanterie.
La guerre
Jean François JOLY passe au 159e régiment d'infanterie le 24/05/1915.
Il est blessé le 8/08/1915 à Souchez par un éclat d'obus à la jambe
droite.
il passe ensuite au 416e régiment d'infanterie le 24/09/1916.
Il est tué le 10/05/1917 à Craonne.
Il a été cité à l'ordre du régiment le 25/12/1915 et à l'ordre du
bataillon le 12/05/1917.
Jean François JOLY est inhumé à la nécropole nationale de Craonnelle
tombe 1882.
|
Historique du 416e RI |
Dont extraits :
Le 416e est appelé à prendre part à l'attaque du Chemin-des-Dames.
Cette attaque n'ayant pas eu le développement qu'on en escomptait, la
division n'intervient pas dans l'exploitation du succès. Après une
marche d'approche d'une dizaine de kilomètres et après une journée
d'attente, le régiment regagne dans la nuit son cantonnement de Baslieux-les-Fismes.
Il va cantonner à Coulonges du 18 au 20 avril, revient à Baslieux-les-Fismes
le 21 avril, à Gleunes du 22 au 26, puis à Baslieux-les-Fismes du 27
avril au 3 mai, à Gleunes le 4, à Maizy le 5, le 6 et le 7 mai. Il
cantonne à Beaurieux dans la nuit du 7 au 8 mai. Il y est longuement
bombardé par les avions ennemis. Il arrive au camp de Blanc-Sablon dans
la matinée du 8 mai, il y passe l'après-midi et monte dans le secteur de
Craonne, dans la nuit du
8 au 9 mai. Le P. C. du colonel est à la tranchée du Balcon, dans un
ancien abri ennemi. L'ennemi prononce de violents attaques pour
reprendre les plateaux de Californie et de Vauclerc.
Le 10 mai au soir, il tente d'enfoncer le front de la 5e compagnie
(lieutenant VIGROUX), il est repoussé avec de lourdes pertes.
JMO du 416e :
|
Détails |
|