FORET Claude
Ses origines
Hameau "au Carillon"
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Claude FORET est né le 17/05/1892 à Mogneneins au hameau "au
Carillon".
Son père Antoine avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née ROBERT avait 32 ans. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude FORET mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mogneneins - Au Carillon - 1896
Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Claude FORET est incorporé au 60e régiment d'infanterie à compter du
10/10/1913.
La guerre
Claude FORET disparait le 7/08/1914 à Altkirch.
Son décès sera fixé au 7/08/1914 par jugement du tribunal de Trévoux le
8/02/1921.
http://chtimiste.com/batailles1418/divers/historique60ri.htm
Extrait historique du 60e RI :
Le lendemain, 7 août, le régiment se met en route
de grand matin par Elbach, Wolfersdorf, Dannemarie. Aux abords de ce
dernier village, le 2ème bataillon engage un vif combat et s'empare de
haute lutte de la barricade qui défend l'accès du pays. A 12h 30
commence la marche sur Altkirch, jolie petite ville bâtie en
amphithéâtre sur la rive droite de l'Ill, devant laquelle les Allemands
occupaient des positions fortifiées.
Le 2ème et 3ème bataillons sont presque aussitôt engagés :le 1er reste
en soutien.
La 6ème ,compagnie, commandée par le capitaine Bonnotte assisté des
lieutenants de Saint-Étienne et Magrin-Vernerey, était d'abord en
soutien d'artillerie. Elle attaque bientôt avec le reste du bataillon.
Pendant que les autres compagnies enlèvent le passage à niveau près de
la gare et la rame de wagons où quantité d'Allemands sont abrités, la
6ème détermine le repli général de l'ennemi par un mouvement tournant
exécuté par Aspach, en direction de la station, et suivi d'une charge à
la baïonnette renouvelée des plus beaux temps du premier Empire. Le
capitaine et le lieutenant de Saint-Étienne sont tués.
Les Allemands évacuent Altkirch et les hauteurs environnantes, laissant
entre nos mains 18 cadavres qu'ils n'ont pu faire disparaître. Les
régiments de la division font leur entrée dans la ville le lendemain 8
août, musique en tête et drapeau déployé.
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