Peyzieux
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LAPIERRE Jean Claude


Ses origines


Jean Claude LAPIERRE est né le 11/08/1895 à Peyzieux
Son père Claude avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BOURDON avait 21 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude LAPIERRE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
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Sa vie avant la guerre


La famille réside au hameau de Simandre


Recensement Peyzieux 1911 - hameau de Simandre -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.

 

La guerre


Jean Claude LAPIERRE a été à l'intérieur du 16/12/1914 au 18/06/1915; aux armées du 19/06/1915 au 20/01/1916; en Orient du 21/01/1916 au 1/05/1918 puis à l'intérieur.

Jean Claude LAPIERRE est incorporé à compter du 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 421e RI le 18/06/1915 puis au 35e RI le 22/11/1915.
Il sert ensuite au 244e RI le 10/02/1916.
Il est évacué pour maladie le 15/09/1916.
Il est détaché au centre de mitrailleurs à Arbois le 5/05/1917.
Il est affecté au 81e RI le 27/09/1917.
Il est blessé le 1/05/1918 par des éclats d'obus (genou gauche et main droite) au Kemmel.

Il est cité le 30/06/1918 "Excellent soldat qui a déployé au cours des récentes opérations un courage admirable. A été blessé grièvement en se portant résolument en avant. Amputation d'une cuisse."
Médaille militaire - Croix de guerre avec palme.

Jean Claude LAPIERRE décède à Peyzieux le 3/10/1919.


 

Source : gallica.bnf.fr
Le matin du 29 avril, le 81e est précipitamment alerté.
L'ennemi a dépassé le village de Loere au pied des monts et aborde la ligne de faite. Où est-il? Nul ne le sait exactement.
Le régiment prend son dispositif d'attaque sitôt la route de l'Abeele à Poperinghe franchie, et, suivi de son train de combat, se met en marche en plein jour dans la vaste plaine submergée par le fracas des deux formidables artilleries.
Dans la nuit du 29 au 30, le 3° bataillon à gauche, le 1er à droite au delà de la ligne qui va du Mont-Rouge à HydePark Corner, nous dépassons les survivants des régiments français déjà, en ligne, et la 2e compagnie, entraînée par l'admirable capitaine Chombart de Lauwe, stimulée par l'audace de l'adjudant Sarrola de la C. M. atteint Loere, s'engage dans le réduit redoutable de l'Hospice, en chasse l'ennemi, prend un poste de secours allemand, capture des officiers de la troupe, délivre des blessés français, s'installe de force et, le soir du 30 seulement, réduite à quelques hommes, rejoint nos lignes principales aux lisières du village.
Nos pertes ont été très dures, surtout parmi les officiers.
L'artillerie ennemie accable le terrain d'un perpétuel pilonnage. Durant huit jours et particulièrement dans la nuit du 2 mai, les compagnies qui se succèdent en ligne s'acharnent, : soit en le tournant vers Brulooze-Cabaret soit de face, à réoccuper l'Hospice, mais en vain.

 

Cimetière de Peyzieux
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