Pont de Veyle
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RUBY Jean Pierre Philippe


Ses origines

Jean RUBY est né le 1/05/1898 à Faux la montagne.
Son père Félix avait 31 ans et était briqueteur fumiste.
Sa mère Marie née POMMERAT avait 32 ans et était lingère.
Le couple était domicilié à Plazanet.


Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean RUBY mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Pont de Veyle 1911 - Bellecour -

 - Henri Alfred né le 8/09/1902; marié à Saint Fons (Rhône ) le 6/12/1930 avec Marie Alice DUROUX; remarié le 22/05/1947 à Paris avec Germaine André PHILIPPE; divorcé le 10/10/1953.

Au moment du conseil de révision Jean RUBY exerçait le métier de briqueteur fumiste à Pont de Veyle.
 

La guerre


Jean RUBY est incorporé le 17/04/1917 au 9e régiment d'artillerie.
Il passe au 81e régiment d'artillerie lourde le 25/03/1918 puis au 504e régiment d'artillerie d'assaut le 1/05/1918.
Il est tué le 28/09/1918 près du passage à niveau de la gare de Somme-Py.
Il est cité à l'ordre du régiment le 29/08/1918 : "A montré beaucoup de courage et de sang froid en conduisant son char à l'attaque d'un nid de mitrailleuses qu'il a abordé à bout portant."
Croix de guerre.

Le Bataillon est mis avec le 9e B.C.L. (503e R.A.S.) à la disposition de la 153e D.I.. Le 8 août, à 4 h.45, l'attaque se déclenche, la 331e Compagnie a pour objectif le bois de Moreuil et le bois Isolé, les 332e et 333e sont en réserve. La 331e s'engage avec son infanterie dans le bois de Moreuil où l'ennemi bien pourvu de mitrailleuses oppose une sévère résistance, et après une heure de combat oblige les combattants ennemis à se rendre. La 332e, arrivée à proximité du bois de Moreuil, reçoit du commandant du Régiment l'ordre d'appuyer, dans le plus bref délai, une dernière attaque de la Division voisine (42e D.I.) sur Fresnoy-en-Chaussée. Pendant que les hommes mettent joyeusement leur matériel en état, le lieutenant GÉRARD, qui commande la Compagnie, fait une rapide reconnaissance et met ses chars en mouvement. Fresnoy est un nid de mitrailleuses qui arrête depuis 4 heures l'avance superbe de la 42e D.I. ; 35 minutes après l'intervention des chars, vigoureusement soutenue par l'infanterie, le village est enlevé.

504e régiment d'artillerie d'assaut.

dont extraits :
Le 25 août, de Moreuil où il embarque, le Bataillon gagne le camp de Mailly pour se reformer. Il en repart le 22 septembre pour la Champagne avec le 10e Bataillon et est mis à la disposition de la 22e D.I. : 19e, 212e et 62e Régiments d'infanterie. C'est encore sur un terrain sillonné de nombreuses et profondes tranchées et retourné par les obus de tous calibres que les chars vont avoir à évoluer. Ils auront également à lutter contre de nombreuses pièces antitanks dont l'existence a été signalée. Les difficultés de la progression dans un terrain formidablement organisé obligent les chars, malgré toutes prévisions, à intervenir bien avant le moment fixé. Le 27 au matin, dès 6 heures, le premier Bataillon du 19e R.I. attaque dans la direction du Grand Bois : la 331e l'aide dans sa tâche, et voit sa première section mise presque aussitôt hors de combat par le bombardement. La deuxième, plus heureuse, peut poursuivre l'ennemi, et sous le commandement du maréchal des logis ROMAZILLE, surprendra à l'entrée d'une sape 30 ennemis en train de faire leurs préparatifs de départ, qui, au premier coup de 37, se rendent avec armes et bagages. Le sous-lieutenant ECKMANN avec la 3e attaque la Baraque de Somme-Py et la tranchée de Spire, culbute les mitrailleuses et permet aux fantassins d'occuper la position. Le lendemain, continuant son effort, la 331e se porte à l'attaque de Somme-Py et précédant l'infanterie elle aborde le village, en nettoie les lisières, y pénètre et, après en avoir cassé les occupants, s'y maintient splendidement jusqu'à 14 heures sous un bombardement à obus toxiques.
Beaucoup moins heureuse, la 332e se heurte à la rivière de la Py qu'elle ne peut franchir. A l'Est de Somme-Py, la lutte est incertaine, les objectifs sont atteints par la 333e mais, repoussée par une contre-attaque, l'infanterie cède le terrain conquis. Il faut pour rétablir les choses dans leur état normal la belle audace du lieutenant CONTEAU qui repart de l'avant, entraîne tout le monde derrière lui et assure la réoccupation des positions abandonnées. Tout comme aux attaques du mois précédant, il fallait pour triompher que chacun fournit le maximum d'efforts et rivalisât de ténacité et d'endurance. Les canonniers forcèrent l'admiration de leurs compagnons d'armes. Quatre jours durant, ils luttèrent sans prendre une minute de repos, faisant rendre le maximum à leur matériel. Les équipes de dépannage ne furent pas en retard, travaillant sous les ordres du lieutenant PICARD à la remise en état des chars.



Extraits des pertes du régiment




Cimetière de Pont de Veyle
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