DONGUY Valentin Maxime
Ses origines
Valentin DONGUY est né le 11/03/1891 à Sermoyer au hameau des Thibauds.
Son père Auguste avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Célestine née JACQUEROUX avait 24 ans.
Luc et Valentin DONGUY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Valentin DONGUY mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Les Thibauds
Recensement Sermoyer 1901 - Les Thibauds -
- Francisque né à Sermoyer au hameau des Thibauds le 27/08/1887; décédé le
26/05/1950 à Pont de Vaux
- Marie Julie née le 1/05/1889 à Sermoyer; mariée le 7/01/1905 à Sermoyer
avec Pierre Joseph Hippolyte VEUILLET; décédée le 6/08/1966 à Pont de
Vaux.
- Clément né le 8/01/1897 à Sermoyer au hameau des Thibauds; marié à
Sermoyer le 18/11/1919 avec Marie Stéphanie MARILLER; décédé le
15/03/1965 à Chalon sur Saône.
- Robert né le 7/03/1899 à Sermoyer au hameau des Thibauds; marié à
Sermoyer le 13/05/1922 avec Jeanne Marcelle THIVANT; décédé le
23/03/1978 à Macon.
Recensement Sermoyer 1911 - Charmes - (son neveu Maxime André né à
Sermoyer le 17/06/1905; décédé à Macon le 27/05/1985 à Macon)
Au moment du conseil de révision Valentin DONGUY exerçait le métier.
Il est incorporé au 60e RI le 8/10/1912.
La guerre
Valentin DONGUY est tué à la ferme Nogeon (Oise) le 8/09/1914.
Il est inhumé à la
nécropole nationale de Verberie (Oise) tombe 849.
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Historique du 60e régiment d'infanterie. |
Le 8 septembre, la bataille reprend avec violence dès le lever du
jour. Le canon tonne furieusement sur toute la ligne. Les Boches
reçoivent le renfort d'un corps d'armée actif qui tente de déborder nos
troupes par le nord. La division est prise de flanc.
Le 60e est reporté en avant dans la direction de Vincy-Manoeuvre sans
être appuyé suffisamment par l'artillerie qu'on n'a pas attendue, il est
décimé par le feu terrible des organisations allemandes. En cinq
minutes, la plupart des compagnies sont désorganisées. Les capitaines
DUBOST et FRONT sont tués, les sous-lieutenants BIDAULT, ENGLER, VAGNE
sont blessés.
Le capitaine PEYROTTE, qui commandait le régiment, est blessé lui- même.
Il dit aux hommes qui l'entouraient, au nombre de 12, de rentrer à la
ferme Nogeon. Pour lui, il reste entre les lignes, recevant des balles
des deux partis et réduit à la nécessité de se creuser un trou dans le
sol à l'aide de son couteau de poche. Le capitaine DOILLON prend le
commandement. Il faut tenir coûte que coûte. Les débris du régiment se
regroupent près de la ferme Nogeon où ils creusent des tranchées encore
qu'exténués de fatigue et leurs vivres épuisés.
A la nuit ils passeront en deuxième ligne, et le régiment ne compte plus
que 12 officiers et 926 hommes.
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