PEYROCHE
Jean Marie Georges
Ses origines
Jean Marie Georges PEYROCHE est né le 5/10/1896 à Saint Dizier dans la
Haute Marne.
Son père
Louis avait 35 ans et était inspecteur de l'enregistrement des
Domaines et du timbre.
Sa mère Louise Marie Fernande née BARROIS avait 25 ans.
Par jugement du tribunal civil de Périgueux du 10/10/1924 il a été
ajouté à son nom D'ARNAUD DE SARAZIGNAC.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie Georges PEYROCHE mesurait 1.71 m; il avait les cheveux
châtain foncé et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier licencié.
Sa vie avant la guerre
Vers liens Geneanet des membres de sa famille.
Liste électorale Trévoux 1914.
Au moment du conseil de révision Jean Marie Georges PEYROCHE était élève
Saint Cyr au lycée Ampère..
La guerre
Jean Marie Georges PEYROCHE est engagé volontaire pour la durée de la
guerre le 9/01/1915 à la mairie de Trévoux au titre du 158e RI.
Il passe au 67e RI le 13/02/1915 puis le 174e RI le 23/09/1915.
Il est nommé caporal le 10/10/1915, sergent le 1/04/1916, aspirant le
1/05/1916.
Il est nommé sous lieutenant à titre provisoire le 19/08/1916 et à titre
définitif le 6/07/1917.
Il est tué à Givry (Aisne) le 20/07/1918 à 12 h (plaie pénétrante par
balle coté gauche); il faisait partie de la 7e compagnie.
Chevalier de la Légion d'honneur - Croix de Guerre - 5 citations -
Citation à l'ordre de l'Armée "Jeune officier plein d'allant et de
bravoure a entrainé sa section à l'assaut d'une formidable position"
Il est inhumé au cimetière communal de Saint Eulien (Marne); son nom
figure sur le monument aux morts de cette commune et sur celui de Saint
Dizier.
Monument aux morts de Saint Dizier.
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Historique du 174e RI |
En 1918, c’est le Tardenois, malgré les conditions de terrain
extrêmement difficiles, malgré les violents barrages d’artillerie et le
grand nombre de mitrailleuses et mitraillettes, le 174° R.I. après 5
jours de secteur attaque sur le Clignon, s’empare de la position
dominante du Bois de Givry,
s’accroche à l’adversaire qui, ébranlé par nos vigoureuses attaques
lâche pied et recule ; le Régiment le poursuit pendant 30 kilomètres
jusqu’à La Fère en Tardenois où son effectif affaibli par de lourdes
pertes ne lui permet plus de continuer la poursuite.
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