BERTILLET Claude
Ses origines
Claude BERTILLET est né le 1/02/1895 à Grièges au hameau de La Valla.
Sa mère Rosalie LORMET avait 19 ans.
Il a pris le nom de BERTILLET après le mariage de sa mère avec Michel
BERTILLET à Cormoranche le 23/11/1898.
Rosalie LORMET est la soeur de Marie Antoinette LORMET qui s'est mariée
avec Jean Marie BESSON.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BERTILLET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cormoranche 1911 - hameau La Farge Revaux -
- Michel Jean Marie né le 4/10/1900; marié à Loché le 21/10/1922 avec
Francine VALLET; remariée le 5/10/1964 à Macon avec Marie Annette
FOUGERAT; décédée le 29/09/1978 à Macon.
- Marie Joséphine née le 24/07/1905 à Saint André d'Huiriat au hameau des
Darbonniières; mariée à Cormoranche le 21/06/1924 avec Marcel Philippe
PONCET; décédée à Alix (69) le 28/01/1989.
- Marie Antonine née le 7/01/1903.
- Jeanne Francine née le 17/02/1909.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
La guerre
Claude BERTILLET est incorporé le 16/12/1914 au 5e bataillon de
chasseurs à pied.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied le 26/05/1915.
Il disparait le 18/06/1915 à Souchez.
Son décès sera constaté le 5/10/1915 à Souchez.
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21e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits :
Après l'échec de la grande offensive de mai, le bataillon se reforma
et se réorganisa afin d'être à même de fournir un nouvel effort. L'été
se passa, en escarmouches et en petites attaques, mais .sans mettre en
jeu des moyens aussi formidables qu'en mai; la plus meurtrière de ces
attaques fut celle des 17 et 18 juin 1915. Le bataillon, installé au
sommet de la crête de Lorette, devait, par surprise, dévaler les pentes
est et rejeter l'ennemi sur la Souchez. Les Allemands, ayant éventé
notre attaque, firent fonctionner des projecteurs et, au débouché, les
unités se heurtèrent à un feu de mousqueterie et de mitrailleuses si
violent que toute avance fut impossible. Le lendemain à 16 heures,
l'attaque fut reprise et quelques fractions, par leur héroïsme et leur
ténacité, parvinrent jusqu'à la tranchée ennemie, mais là, accablées par
le nombre, elles furent détruites.
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