Cormoranche
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LOUP François Marie


Ses origines


François LOUP est né le 11/12/1884 à Cormoranche au hameau de Noaillat.
Son père Jean Marie avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Elisabeth née MOUSSY avait 27 ans et était lingère.
François et Henri LOUP étaient frères.
 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François LOUP mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Cormoranche 1901 - Les Greffets -



Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Sa mère était décédée ( décès 6/09/1893).
Il est incorporé au 23e RI à compter du 9/10/1905.
Il est classé dans les services auxiliaires par la commission spéciale de Lons le Saunier du 1/03/1907 pour "faiblesse générale".
François LOUP se marie à Cruzilles les Mépillat le 18/08/1912 avec Marie Claudine PERRAUD.
 

La guerre

François LOUP est affecté au 23e RI le 30/11/1914.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Dole du 4/08/1915.
Il disparait le 26/08/1916 à Hem (Somme).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 13/10/1920.

23e RI

dont extrait :
Période du 20 août au 2 septembre.
A peine reformé, le Régiment est ramené à la bataille dans le secteur même où s'était déroulée la période précédente.
Placé d'abord en réserve de la 14 e division, il exécute, pendant quatre nuits consécutives (du 20 au 25 août), des travaux d'organisation que le feu de l'ennemi rend particulièrement difficiles et périlleux (8 tués et 58 blessés pour les quatre nuits de travail). Puis; dans la nuit du 24 au 25 août, il relève le 42e RI. sur la position : tranchée de Celles et tranchées des Crabes (2e et 3e bataillon), 1er bataillon en réserve au bois de Hem.
Malgré la fatigue causée par les travaux des nuits précédentes, le moral reste bon et l'ardeur des hommes toujours aussi élevé. Dès la première nuit, des reconnaissances sont entreprises : l'une d'elles peut constater que les tranchées adverses sont fortement occupées.
Le 26, la compagnie de droite du régiment appuie une attaque locale de ses voisins et s'établit 150 mètres en avant de sa position initiale.
Pendant les journées du 26 août au 1er septembre, les travaux de préparation d'attaque sont poussés activement dans des conditions particulièrement difficiles. Le bombardement des premières lignes et des réserves est continuel et cause de lourdes pertes : 66 tués et 25 blessés.