Gorrevod
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BERTHET Claude Marcel
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MOREL Emile
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PUGET Jules
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SALLET Jules Félix
TREMEAU René
VACLE Ernest
 








 

 

MOREL Jean Baptiste Emile


Ses origines
 

Emile MOREL est né le 11/03/1897 à Bissy la Mâconnaise (Saône et Loire).
Son père Jean Baptiste avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GARNIER avait 19 ans et était couturière.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Emile MOREL mesurait 1.63 m; il avait les cheveux et les yeux châtain
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Gorrevod 1911 - La Valdotte -

 - Marie Marcelle née à Bissy la Mâconnaise le 31/01/1896; mariée à Gorrevod le 30/08/1897 avec Ambert François Marcel CONSTANT né à Gorrevod le 6/02/1894.
 - François né à Bissy la Mâconnaise le 9/11/1898; marié à Pont de Vaux le 26/10/1922 avec Marie Pauline LEDUC; décédé à Jelly les Buxy le 19/03/1961.
 - Claude Marie né à Bissy la Mâconnaise; marié à Paris le 11/08/1923 avec Marie RAPAUD; décédé au cours du conflit 39 - 45 à Casablanca le 12/03/1940.

Au moment du conseil de révision Emile MOREL exerçait le métier à Gorrevod.
Ses parents résidaient également à Gorrevod.
 

La guerre

Emile MOREL est engagé volontaire pour 4 ans le 12/03/1915 à la mairie de Bourg au titre du 14e bataillon de chasseurs alpins.
Il passe au 28e bataillon de chasseurs à pied le 5/02/1916.
Il est tué au combat de Bouchavesnes le 12/09/1916 à 16 h.
Il a fait l'objet d'une citation : "Toujours volontaire pour les missions délicates; excellent patrouilleur a été tué en assurant la liaison d'une unité soumise à un violent bombardement."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Historique du 28e bataillon de chasseurs.

dont extraits : Le 6 septembre au soir, le 28e relève le 6e bataillon de chasseurs, en première ligne.
Du 7 au 11 septembre, installé dans ce qui fut le bois Reinette, il subit un bombardement incessant et meurtrier, qui ne l'empêche pas d'organiser de solides emplacements de départ. Le 12 septembre, enfin, le bataillon attaque. Il doit s'emparer d'abord de la tranchée de Marrières, formidable réduit organisé de longue date par l'ennemi, avec toutes les ressources d'un matériel puissant et considérable.
Poursuivant sa progression, le 28e doit atteindre les lisières des bois Aiguille et Marrières et, enfin, marcher sur son troisième objectif, aux abords immédiats du village de Bouchavesnes.
Trois compagnies, la 3e à gauche, la 2e au centre, la 1ere à droite,doivent former la première ligne. Elles sont suivies, en deuxième ligne, des 4e compagnie à gauche et 5e compagnie au centre, ainsi que d'une section de mitrailleuses derrière la droite de la première ligne.
A 12 h 28, franchissant rapidement les espaces arides et nus qui les séparent de l'ennemi, les vagues d'assaut s'emparent de tous leurs objectifs malgré d'effroyables barrages d'artillerie et de mitrailleuses. Les Allemands, surpris par cette irrésistible et fougueuse marée d'hommes, opposent une résistance inutile et force leur est de se rendre en masse. Puis, dans un ordre parfait et aussi impeccable que sur le terrain d'exercice, le bataillon reprend sa marche en avant et, à 5 heures du soir, il dépasse la route nationale de Péronne à Bapaume et enlève la tranchée de Bouchavesnes.
Enfin, à 7 heures, deux de ses compagnies, appuyées par un bataillon du 44e RI et un bataillon du 133e RI, enlèvent au pas de charge le village de Bouchavesnes, y capturant de nombreux prisonniers et des mitrailleuses ; puis elles s'installent solidement au delà des lisières est du village.
Les pertes, en regard du succès, peuvent paraître faibles : 2 officiers et 23 hommes ont été tués, 3 officiers et 93 hommes ont été blessés. C'est à l'ardeur de l'attaque, à l'ordre impeccable avec lequel il a progressé, au courage déployé par chacun, que le 28e doit d'enregistrer des pertes aussi minimes. Mais l'ennemi réagissait terriblement par des feux croisés et nourris de mitrailleuses et par des tirs d'artillerie extrêmement violents ; cette débauche de munitions fut inutile et impuissante à semer le désordre dans les rangs des chasseurs.
A la nuit, le 28e était retiré des premières lignes et passait toute la journée du 13 septembre en réserve, à l'ouest de la route nationale de Péronne à Bapaume, sous un feu d'artillerie très meurtrier.
 




Extrait des pertes du 28e BCA