Montceaux
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BALLOFY Benoit
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BALOFFY Benoit
 


Ses origines

Benoit BALOFFY est né le 18/11/1880 à Montceaux.
L'orthographe de son nom est différente sur les documents officiels : BALOFFY au lieu de BALLOFY sur le monument aux morts.
Son père Claude avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née GROS avait 36 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit BALOFFY mesurait 1.64m.
Il avait les cheveux et les sourcils châtains et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il était classé "1 2 3" sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Montceaux 1891 - Les Rivaux -



Recensement Montceaux 1901 - Les Rivaux -


Recensement Montceaux 1911 - Les Rivaux -

 - Françoise née le 25/11/1882; mariée le 5/05/1914 à Montceaux avec Claude DUCROUX.

Benoit BALOFFY était célibataire.
Il n'a pas fait de service militaire en raison d'une hernie inguinale.

La guerre

Le 16/11/1914 la commission de réforme de Bourg le place dans le service armé.
Benoit BALOFFY est incorporé au 23e régiment d'infanterie le 28/11/1914.
Il est tué le 24/07/1915 au bois de Martignon à Ban-de-Sapt dans les Vosges.
Il est inhumé à la nécropole La Fontenelle à Ban-de-Sapt; tombe n° 915.

 

Faits de guerre du 23e R I

dont extraits :
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore confiée au lieutenant colonel Sohier.
Le terrain sur lequel allait se dérouler l'action était constitué par les flancs est et sud est de la hauteur 627, dénudée dans sa partie haute que nous occupions, mais partiellement boisée sur les pentes qui s'abaissent assez brusquement, au nord, vers la route Moyenmoutiers Launois, à l'est, sur le village de Launois, au sud, vers le vallon de Frabois.
Les positions allemandes à enlever étaient établies, autour et en avant du village de Launois, sur les dernières pentes de la hauteur 627.

Trois groupes d'attaque furent constituâtes:
A gauche, quatre compagnies du 3° bataillon du 23e R.I., sous le commandement du chef de bataillon Bonnotte.
Au centre, quatre compagnies du 2e bataillon du 23e et une compagnie du 133e sous le commandement du chef de bataillon Rotilet.
A droite, le groupe cycliste de la 6e D.C. sous les ordres du capitaine Marmier.
Les parallèles de départ étaient établies sur la ligne Crête 627 (bois Martignon, ferme de Fayemont), Battant de Bourras.
Les objectifs finaux à atteindre étaient respectivement les trois groupes de maisons (nord, central et sud) de l'agglomération de Launois, transformés par l'ennemi en trios puissants centres de résistance.
La, préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouche de l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ; les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant colonel Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de shrapnells

A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de Launois et s'en empare.
Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le commandant de cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures, les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.

   
La nécropole La Fontenelle à Ban_de_Sapt


La Fontenelle.