Perrex
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BOURDON Lucien Jules Michel


Ses origines



Lucien BOURDON est né le 5/01/1896 à Perrex au bourg.
Son père Jules Antoine avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née BATAILLARD avait 21 ans.
 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien BOURDON mesurait 1.65 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Perrex 1911 - Le bourg -

 - Paul Antoine Claudius né à Perrex le 28/12/198 marié à Perrex le 8/02/1927 avec Marie Joséphine MOREL; décédé à Perrex le 13/12/1966.

Au moment du conseil de révision Lucien BOURDON exerçait le métier de cultivateur à Perrex.

 

La guerre

Il est incorporé à compter du 9/04/1915 au 44e RI.
Il est nommé caporal le 2/06/1916.
Il passe au 132e RI le 3/07/1916.
Il est tué le 16/04/1917 à la ferme de Metz (Aisne).
Il est cité à l'ordre du régiment le 6/05/1917 : "Gradé ayant une entière conscience de son devoir; a trouvé la mort le 16/04/1917 en abordant la tranchée ennemie."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

132e régiment d'infanterie

dont détails :

15 avril : bataille du Chemin des Dames : la Bovette, la Croix-sans-Tête, Ostel (16-18 avril).
La grande offensive connue sous le nom d'offensive Nivelle commence le 16 avril. C'est un sanglant échec qui provoque une grande crise dans l'armée française. Le 15 mai, Nivelle est remplacé par Pétain à la tête des armées françaises.
16 avril : Le 132e doit attaquer de la ferme de Metz en direction de la ferme Froidmont, à droite de la 56e DI. Départ pour l’assaut à 6 heures, en première ligne, le 2e bataillon à droite, le 3e bataillon à gauche, le 1er derrière le 2e et le 69e BCP derrière le 3e. Les vagues sortent dans un ordre parfait avec le même calme qu’à la manœuvre. 250 m en 10 minutes pour le 2e bataillon, puis arrêté par les mitrailleuses. La 1re tranchée allemande sur la pente de Guben se défend et interdit la progression. Après le franchissement de la tranchée d’Orsova, première ligne allemande, à 6 heures 10, un crépitement de mitrailleuses part de toutes les directions. Les mitrailleuses ennemies, que n’avaient pas fait taire notre artillerie, accomplissent leur terrible œuvre de mort. Le 2e bataillon est entièrement décimé, le chef de bataillon le commandant Rivals, tous les commandants de compagnie tombent pour ne plus se relever. Les débris de ce bataillon sans chefs se cramponnent néanmoins au terrain. À sa gauche, le 3e bataillon, bien que décimé lui aussi, progresse lentement. Il a fallu relever les épaves du 2e bataillon pendant la nuit par le 1er bataillon. Le 3e bataillon occupe la tranchée de Jassenova, mais lui aussi bloqué devant l’ouvrage von Kluck. Tir trop court des 155, voit les renforts allemands descendre du Chemin des Dames, les Allemands laissent le médecin Clément du bataillon ramasser les blessés. Le 132e reste toute la nuit dans la 1re tranchée allemande : 160 tués (dont 9 officiers), 382 blessés (dont 12 officiers. Témoignage du lieutenant Pochard du 1er bataillon.
17 avril au soir : L’attaque est reprise. Avides de venger leurs morts, sans souci de leurs terribles pertes, le 3e bataillon à gauche et le 1er bataillon à droite attaquent sans arrêt, entrent dans les boyaux ennemis à la grenade, franchissent les tranchées, et après une série de combats de nuit ininterrompus arrivent au petit jour à s’emparer des Carrières et de la position formidable qui domine toute la vallée.



Ferme de Metz  : disparue et située entre Soupir et Moussy-Verneuil, près d’une écluse du canal Aisne-Oise.