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BONNAND Adolphe Claude
Philibert
Ses origines
Adolphe BONNAND est né le 29/09/1897 à Boz au hameau de la Mortelle.
Son père Nicolas avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née COUDURIER CURVEUR avait 28 ans.
Stéphane et Adolphe BONNAND étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Adolphe BONNAND mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1906 - Mortelle -
- Marie Joséphine Léontine née le 1/01/1890 à Boz à Nièvre; mariée le
28/06/1911 à Boz avec Nicolas PHILIBERT (décédé le 16/07/1926); remariée
le 19/01/1929 avec
François Hippolyte NOBLET; décédée le 13/06/1963 à Pont de Vaux.
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Marie Louise Eugénie née le 4/12/1891.
- Marie Claudia Stéphanie née le 16/10/1895 à Boz au hameau de la
Mortelle; mariée à Boz le 9/08/1919 avec Nicolas SAUNIER; décédée le
29/01/1953 à Ozan.
- Pierre Francisque né le 29/10/1902 à Boz au hameau de la Mortelle; marié
à Boz le 17/02/1925 avec Marie Victorine Yvonne GUILLEMAUD; décédé à
Bourg le 11/10/1956.
- Marie Emilie née le 28/12/1908 à Boz au hameau de la Mortelle; mariée à
Boz le 7/08/1926 avec André Tony RONGEAT.
Recensement Boz 1911 - Mortelle -
- Pierre (1) né le 12/03/1907 à Boz au hameau de la Mortelle;
marié à Reyssouze le 27/10/1933 avec Maria Augustine Antoinette NOBLET;
(1) : Mère : Marie Joséphine Léontine BONNAND (mariée en 1911)
Au moment du conseil de révision Adolphe BONNAND exerçait le métier
d'agriculteur.
La guerre
Adolphe BONNAND est incorporé le 8/01/1916 au 55e bataillon de chasseurs
à pied.
Il subi une intoxication par gaz le 15/05/1918 au combat de Klein
Wierstraat en Belgique.
Il décède le 20/05/1918 à l'hôpital temporaire 34 bis S P 238
(Zuydcoote).
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Zuydcoote (59 - Nord) Tombe
9323.
Il a reçu la médaille militaire le 22/06/1919.
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Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits : Quoique déjà long, le
bilan de gloire du 55e B. C. P. était loin d'être clos : car l'année
1918 lui réservait en quelques mois une belle série de victoires et de
glorieuses citations.
C'est d'abord le 14 mai, presque au cours d'une relève invraisemblable,
la résistance héroïque à un ennemi très supérieur en nombre ;
le 15 mai, contre-attaque où le Bataillon gagne du terrain, fait des
prisonniers et où son quatrième chef, le Commandant de Warren est à son
tour blessé. Une citation à l'ordre de la 32e D. I. le récompensait en
ces termes :
« Violemment bombardé, puis attaqué sur une position qu'il venait
d'occuper dans la nuit, le 55e Bataillon, sous les ordres du Commandant
de Warren, a su, grâce à l'énergie et à l'esprit de sacrifice de ses
officiers, de ses sous-officiers et de ses chasseurs, enrayer d'une
façon très efficace, la progression de l'ennemi.
« A même réussi malgré des pertes extrêmement lourdes, à regagner
immédiatement pied à pied sous des feux nourris de mitrailleuses, une
partie du terrain perdu. »
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