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DAUJAT Louis Jules


Ses origines

Louis Jules DAUJAT est né le 8/02/1885 à Gorrevod au hameau de la Valdotte.
Son père Joseph Louis avait 22 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise Julie COLIN avait 22 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Jules DAUJAT mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux châtain foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chevroux 1896 - Curtetrelle -

Au moment du conseil de révision Louis Jules DAUJAT exerçait le métier de cultivateur à Chevroux.
Il est incorporé au 2e régiment de Dragons le 7/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.


Recensement Chevroux 1911 - Curtetrelle -

 - Marie Lucie née le 28/02/1889 au hameau de la Valdotte à Gorrevod.

Louis Jules DAUJAT se marie à Boz le 18/03/1913 avec Marie Antoinette Alice BOYAT demeurant à Boz et née à Ozan le 11/11/1894.
A l'occasion de son mariage le couple a reconnu un fils Pierre Marie né à Boz le 25/12/1912; marié à Paris 18e le 10/07/1943 avec Renée Simone BOURES.
Le couple s'installe à Boz début 1914.
Le couple a un 2e fils  Louis Alphonse Maurice né le 22/07/1914 à Boz; décédé à Grasse (06) le 2/12/1981.
 

La guerre

Louis Jules DAUJAT est mobilisé le 3/08/1914 au 2e régiment Dragons.
Il passe au 2e régiment de zouaves le 1/11/1914.
Il décède blessures de guerre à l'ambulance n° 4 de la 37e Division à Saint Crépin (Oise) le 27/12/1914.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Royallieu à Compiègne (60 - Oise) tombe : ossuaire.

Historique du 2e régiment de zouaves.
La bataille de Tracy le Mont

dont extraits : Le 21 décembre, à 2 heures, une poignée de braves, sous le commandement du lieutenant Sorel, plaçaient quelques pétards sous les défenses ennemies, coupaient les fils de fer à la cisaille et se faisaient tuer héroïquement. A 7 heures, toute la ligne partait à l'assaut. Le premier bond permettait à la compagnie Burat d'enlever le Champignon, et à la compagnie Cordier de prendre pied dans la première tranchée allemande. Les autres unités, prises sous une grêle inouïe de balles et d'obus devant des fils de fer intacts, étaient forcées de s'arrêter à quelques mètres de l'ennemi et de s'y créer en hâte un médiocre abri.
Le 22, l'ennemi contre-attaquait violemment, en usant d'une avalanche de grenades et de-minenwerfer, rejetant les zouaves des positions chèrement conquises.
Le 23, le général commandant le secteur prescrit de reprendre à tout prix la tranchée perdue la veille. Animée d'un admirable esprit de sacrifice, la compagnie Bétant repart à l'assaut, et, grâce à la vigueur et à la rapidité de son action,: reprend en entier la position de la veille. Trois fois l'ennemi contre-attaque avec grenades, minen, lance-flammes; trois fois il est repoussé; mais, vers 15 heures, sa supériorité devient telle que les quelques survivants de la 17e compagnie sont obligés de revenir à leur point de départ du matin.
Le régiment avait perdu beaucoup d'hommes. Aussi, le 25 décembre, l'objectif principal fut-il confié au bataillon Philippe, du 42e d'infanterie; le 2e zouaves avait seulement pour mission de reconquérir la tranchée déjà deux fois conquise et deux fois perdue. Mais les efforts combinés des fantassins et des zouaves devaient encore rester vains; une contre-attaque acharnée les rejette définitivement, de la grande tranchée 'allemande. Le Champignon seul nous restait.
Pendant ces six jours de combats acharnés les zouaves avaient fait gaiement le sacrifice de leur vie; mais leur abnégation sublime n'avait pas pu venir à bout du matériel ennemi.
11 officiers et 900 hommes étaient tombés.