Messimy
(Accueil)

BAILLY Antoine
BAILLY Jean Étienne
BRIAUDE Etienne
CHEVALIER François Marie
DENIS Pétrus
DUBIAT Jean Claude
GEOFFRAY André
GEOFFRAY Félix
GILLET Raymond
GOIFFON Jean
GRENIER Benoît Jean
HYVERNAT Eugène Jean
HYVERNAT Joseph
JOLY François
JUVANON André B
LACUIRE François Benoît
LIMANDAS Antoine Victor
MAGNIN Pierre
MARTIN Auguste
MARTIN François
MERARD Jean Michel
ORGERET François
PERRAUD Jean F.l
QUENTIN Antoine

 

 

BAILLY Jean Etienne


Ses origines


Jean Etienne BAILLY est né le 18/02/1898 à Messimy.
Son père Etienne était décédé en juillet 1897.
Sa mère Jeanne née MOREL avait 34 ans.
Antoine BAILLY et Jean Etienne BAILLY étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Etienne BAILLY mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtains et les yeux bleus.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire écrire.
 

Sa vie avant la guerre




Recensement Messimy 1901 - Le Guillard -

 - Jeanne Marie née à Messimy au hameau de Bonnevières le 12/01/1885; décédée à Villefranche le 4/02/1955.


Son père décède le 13/07/1897 à Messimy; Jeanne MOREL se remarie le 9/07/1898 à Messimy avec Jean MERARD veuf de Antoinette CHATEL .


Recensement Messimy 1906 - Le Guillard -

Jean Etienne BAILLY était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de coiffeur.
 

La guerre


Jean Etienne BAILLY est incorporé le 17/04/1917 au 171e régiment d'infanterie.
Il passe au 17e puis au 35e régiment d'infanterie le 8/06/1918.
Il est tué le 30/07/1918 au bois de Courton.
ll est cité à l'Ordre du régiment le 15/8/1918 "soldat ayant toujours donné entière satisfaction à ses chefs par sa manière de service et de conduite au feu; s'est particulièrement distingué pendant les combats du 16 au 28 juillet."
Il a reçu la médaille militaire.

Il est inhumé à la nécropole nationale "Prieuré de Binson" à Chatillon sur Marne (Marne); tombe 411.

Historique 35e régiment d'infanterie
Nécropole "Prieuré de Binson"

dont extraits :
"Le 14, il est embarqué à la gare de Prouzel et dirigé sur la Champagne. C’est au bois de Courton qu’il va être engagé. L’ennemi a fait là des progrès sensibles : par infiltrations il est arrivé à envelopper presque complètement le régiment que nous devons relever. Nos officiers chargés de la reconnaissance réussissent à grand peine par chemins détournés et sous le feu des mitrailleuses ennemies à se replier pour rejoindre leur troupe qu’ils ne conduiront pas à une relève, mais qu’ils porteront au devant de l’ennemi. Les 17 et 18 juillet, nous n’avançons que fort peu, retardés par nos voisins qui trouvent devant eux des centres de résistance difficiles à réduire. A cette date, le lieutenant-colonel CLÉMENT-GRANDCOURT prend le commandement du régiment. Le 19 le mouvement en avant est repris, nous occupons les emplacements où nous aurions dû relever le 16 et nous repoussons une violente contre-attaque allemande. A partir du 20, nous combattons en liaison avec l’admirable 153e brigade écossaise. Le 27, nouvelle attaque, l’avance ne peut se faire que très lentement à travers le bois extrêmement touffu. Cependant nous progressons ; nos éléments avancés, suivant le barrage, pénètrent dans la Neuville-aux-Larris. A 20 heures, nous occupons aussi Champlat. Cette retraite rapide de l’ennemi est la résultante des coups de bélier répétés des Ecossais et du 35e."