CHEVALIER François Marie
Ses origines
François CHEVALIER est né le 6/04/1885 à Marboz (01).
Son père Marie Théodore était âgé de 42 ans et était cultivateur.
Sa mère Julienne née RAFFIN avait 36 ans.
La famille habitait aux Girouds.
Aux Girouds
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François CHEVALIER mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blonds et les
yeux gris clair.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur .
A cette époque il habitait toujours à Marboz; sa mère était décédée et
son père habitait Pirajoux.
Il est incorporé au 1er bataillon de chasseurs à pied le 8/10/1905.
Il est libéré le 25/09/1908 et va habiter Pirajoux.
Il réside au Marais à Marboz chez PONCIN à compte du 9/05/1909.
Il réside par la suite à :
- Bény à compter du 18/02/1910
- Marboz à compter du 7/05/1911
- Attignat à compter du 6/08/1911.
Il se marie le 31/07/1911 à Attignat avec
Marie Philomène MERCIER née à
Saint Martin le Châtel le 27/08/1887.
Lors du mariage un enfant est reconnu : Prosper Victor Théophile né à
Attignat le 29/10/1909.
Marie Philomène MERCIER se remarie à Messimy le 3/11/1919 avec André
VERMOREL.
Recensement Messimy 1921 - Le bourg -
La guerre
Il est mobilisé le 2/08/1914 au 55e bataillon de chasseurs à pied.
Il disparait le 9/01/1915 à Crouy dans l'Aisne.
Cette date sera retenue comme date de décès par le tribunal de Trévoux
le 22/06/1920.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Marboz.
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Historique 55e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extrait :
Le 8 janvier 1915 le 55ème a l'honneur d'être désigné, avec un
Bataillon du Régiment de Tirailleurs Marocains, pour l'attaque de la
redoute du Plateau 132 au Nord de SOISSONS. Le 8 au matin il s'empare de
la redoute après une vigoureuse charge à la baïonnette et le Capitaine
LATIL, Commandant du Bataillon, est tué sur la position qu'il a
conquise. Le Bataillon s'y maintient en dépit d'incessantes et violentes
contre-attaques subissant de fortes pertes, mais en infligeant de plus
grandes à l'ennemi, jusqu'au moment où il est relevé le 9 au soir. Dans
ces rudes journées il a affirmé son élan et sa solidité.
Cimetière de Messimy
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