Mézériat
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ALBAN Lucien Joseph


Ses origines

Lucien Joseph ALBAN est né le 21/03/1896 à Mézériat au hameau des Plans.
Son père Benoit avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Victorine Constantine née CHANEL Avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés le 1/03/1894 à Mézériat.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien Joseph ALBAN mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Mézériat 1896 - Les Plans (Montfalcon) -

 - Marie Eugénie Constantine née à Mézériat le 23/01/1895; mariée le 1/12/1921 à Mézériat avec Jean Marie DRESIN; décédée à Mézériat le 6/07/1972.
 - Rosalie née à Mézériat le 15/10/1897; mariée à Mézériat le 6/07/1934 avec Moise LORMOT; décédée à Bourg le 17/06/1981.
 - Claude Albert né à Mézériat le 21/04/1902; marié à Montcet le 9/01/1928 avec Aimée Joséphine Victorine FREREJEAN
 - Marie Lucie née à Mézériat le 12/01/1907; mariée à Mézériat le 12/11/1926 avec Henri Joseph JAY.


Recensement Mézériat 1901 - Les Plans -
Jean Louis ALBAN et Euphrosyne MARTIN étaient ses grands parents paternels.


Recensement Mézériat 1906 - Les Plans - (Il n'y a pas de fille prénommée Lucie née en 1896; il doit s'agir de Lucien né en 1896).


Recensement Mézériat 1911 - Les Plans -

Au moment du conseil de révision Lucien Joseph ALBAN exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Lucien Joseph ALBAN est ajourné en 191 pour faiblesse.
Il est incorporé le 3/09/1916 au 42e RI.
Il passe au 127e RI 9e compagnie le 2/06/1917.
Il est évacué pour pieds gelés le 14/11/1917; il revient au front le 8/01/1918.
Il est tué le 31/05/1918 à 19 h par une balle dans la tête à la cote 140 près de Fontenoy.

Historique du 127e RI

dont extraits : L'heure était solennelle ; de nouveau on fait appel à la Division, au Régiment qui le 28 Mai fait mouvement par voie de terre à Cressonsacq où il est embarqué en camions-autos et transporté dans la Région Berny-Rivière, Horse, Roche, Fontenoy. Le 30 Mai au petit jour, le régiment monte en ligne et il est mis à la disposition de la 151e Division d'Infanterie. Le 3e Bataillon occupe le front compris entre le chemin Tartiers à Bieuxy et celui de la Croix à l'Arbre à la Côte 151, 2. Le 2e Bataillon est installé sur la chaussée Brunehaut ; le 1er Bataillon en réserve d'Infanterie Divisionnaire occupe les croupes au Nord de Laval. A 14 heures 20 suivant les ordres de l'Infanterie Divisionnaire 151, le 127e Régiment d'Infanterie se reporte sur la ligne : Tartiers, Cuisy-en-Almont, Laval, Osly, Courtil. Pendant le mouvement, un nouvel ordre reçu par le 2e Bataillon le porte à hauteur de Tancourt, mais sous la poussée ennemie le bataillon doit se retirer jusqu'à Vaurexis.
A 23 heures la situation est la suivante : occupation du Nord au Sud : 3 e , 2 e , 1 er Bataillons de la lisière nord de Tartiers à la Croix-de-l'Arbre, Villers-la-Fosse, Vaurexis, Laval, et Courtil. Dans la nuit du 30 au 31 Mai, le 127e Régiment d'Infanterie relève sur ses emplacements la 151e Division d'Infanterie ; appuyé du détachement Ricourt (5e Cuirassiers), il occupe le front indiqué à 23 heures.
Le 31 Mai à une heure, le 3e Bataillon se replie jusqu'à la côte 140. Il est mis à la disposition de la 2e D. C. P. Pendant toute la matinée, la pression continue de l'ennemi appuyé d'artillerie d'accompagnement, oblige nos éléments à se retirer et à 11 heures, et par ordre, le Régiment passe sur la rive sud de l'Aisne sur une passerelle établie à Fontenoy. Rassemblé d'abord dans les bois au Nord de la voie ferrée, le régiment occupe ensuite la ferme Le Pressoir, Montaigu et la route La Maladrerie-le-Port.
Ordre est donné au régiment de dépasser l'Aisne par le Pont de Le Port et de se porter vers Fontenoy. L'occupation ennemie empêche la réalisation de cet ordre et, au contraire, sa pression s'accentuant, notre ligne est reportée jusqu'à la lisière ouest de Le Port. Le Lieutenant-colonel ARTH quitte le commandement du Régiment qui est assuré par le Commandant CHEVOJON.
Tout mouvement de repli cesse dès le 1er Juin. Des ordres impératifs ont été donnés par le Général Pétain, Commandant en Chef.