Saint Genis sur Menthon
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GUYENNET Michel


Ses origines

Michel GUYENNET est né le 10/05/1891 à Saint Genis sur Menthon au hameau de Vaux.
Son père Jean Baptiste avait 47 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née MANIGAND avait 37 ans.

Jean Baptiste GUYENNET



Hameau de Vaux
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel GUYENNET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Genis sur Menthon 1896 - Vaux - ( on peut penser que Prosper correspond à Michel; voir ci-dessous; ce deuxième prénom ne figure toutefois pas sur l'acte de naissance).

Ci dessous copie écran de la famille complète de Jean Baptiste GUYENNET.
Le détail avec les liens vers les différentes personnes est disponible sur le site Geneanet : utiliser le lien de Jean Baptiste GUYENNET ci-dessus).





Au moment du conseil de révision Michel GUYENNET exerçait le métier de cultivateur.


Recensement Saint Genis sur Menthon 1911 - Vaux -

Michel GUYENNET est incorporé le 8/10/1912 au 133e RI.
 

La guerre

Michel GUYENNET est blessé le 31/08/1916 aux tranchées de Celles.
Il décède de ses blessures le 2/09/1916 à l'hôpital temporaire 108 à Amiens
Il est cité à l'ordre de la 82e brigade : "Soldat mitrailleur courageux et dévoué qui a toujours eu une très belle attitude au feu".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la nécropole nationale Saint-Acheul Amiens (80 - Somme) tombe 2414.

Historique du 133e RI

dont extraits :

Le 25 août, le 3c bataillon fut porté, du camp de Suzanne, en réserve de brigade à la tranchée de Gingembre et des Cantharides.
Mis à la disposition de la 28e brigade, il s'en allait, chaque nuit, creuser, derrière la première ligne, des parallèles de départ et des boyaux. Les bleuets de la classe 16, qui avaient comblé les vides, se familiarisèrent avec les obus. Le 26 août, le Ier bataillon monta en ligne à la tranchée des Cantharides, et le 2e bataillon vint occuper le Chapeau de Gendarme. Le 29 août, au soir, le 1er bataillon releva en première ligne à la tranchée de Celle, au sud du bois des Riez, un bataillon du 23e. Le 2e bataillon vint alors prendre sa place aux Cantharides.

L'attaque, qui devait avoir lieu dès l'arrivée du régiment, était retardée tous les jours. Mais l'activité des deux artilleries demeurait très grande. Nos premières lignes étaient très violemment bombardées par l'ennemi. Pour comble de malchance, le 29, vers 3 heures, éclata un orage d'une violence inouïe. Plusieurs ballons d'observation furent incendiés par la foudre, et une véritable trombe d'eau s'abattit sur nos positions ; les tranchées furent transformées en ruisseaux et dans certains boyaux l'eau atteignait la hauteur du genou. Cette situation dura jusqu'au 1er septembre.
L'eau et la boue rendaient le séjour dans les tranchées très pénible.
Le 1er bataillon particulièrement était soumis à de dures épreuves.
La tranchée de Celle n'était plus qu'un sentier tortueux au milieu de trous d'obus et de masses de terre boueuse ; les organisations créées à la hâte s'effondraient ; et les hommes, en butte à un tir continu et précis de 210, devaient encore lutter contre les éléments. Malgré tous les soins, fusils et mitrailleuses s'encrassaient de terre, et devenaient aux trois quarts inutilisables. Avec cela, le ravitaillement ne se faisait pas.
Dans ces conditions, le régiment ne put pas prendre part à l'attaque projetée. Il fut relevé, dans la nuit du Ier au 2 septembre, par le 363e R. I. La relève s'opéra dans des conditions difficiles, par suite d'un barrage très long que faisait l'ennemi avec des obus lacrymogènes. Beaucoup d'hommes étaient d'ailleurs indisposés.
Après avoir cantonné à Etinchem et à Chipilly, le régiment se rendit au camp du Hamel, où il resta les 4 et 5 septembre. Chaque poilu n'était plus qu'un amas de boue. Le bleu horizon avait fait place à une grisaille indéfinissable. Heureusement la Somme était tout près et permit de procéder à un sérieux nettoyage.
Un beau succès avait été remporté, le 3 septembre.