Boissey
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MARGUIN Louis Clovis


Ses origines

Clovis MARGUIN est né le 29/07/1889 à Boissey au hameau de Cormonble.
Son père Louis avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine Césarine née DREVET avait 29 ans.
Félix et Clovis MARGUIN étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Clovis MARGUIN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux noirs.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boissey 1906 - Cormonble.

Ses frères et soeurs (liens Geneanet) :

Son père est décédé le 18/01/1906; Clovis est placé chez un voisin.


Recensement Boissey 1906 - Cormonble.

Au moment du conseil de révision Clovis MARGUIN  exerçait le métier de cultivateur en Saône et Loire.
Il bénéficie d'une dispense article 22 "soutien de famille".
Il est incorporé au 23e RI à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Fin 1913 il est à Flacé les Macon au hameau du grand four chez VERNE.
 

La guerre

Clovis MARGUIN est mobilisé le 5/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 9/08/1914 à Pfastatt Lutterbach.
Il est inhumé à Mulhouse (68 - Haut-Rhin) au Carré communal BOURTZWILLER tombe 9.

Historique du 23e RI
Le 7 aout, à 4 h. 30 du matin, le 23e avant-garde de la colonne de gauche de la 41e D.I., franchit la frontière au col d'0deren et descend dans la vallée de la Thur. A 7 h. 40, il se heurte à Felleringen à quelques détachements ennemis, puis, après avoir fait sa jonction avec la colonne qui descend du col de Bussang, il poursuit sa marche par Wesserling jusqu'à Bischwiller, refoulant des arrière-gardes enemies qui, après avoir opposé quelque résistance, se dérobent en chemin de fer.
Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la colonne de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach et occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que, sur sa droite, la 14e D.I. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes (1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller. L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est proche.
Elle se produit brutale dès le lendemain. Sur le front du 23e R.I., l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir de 17 heures. Appuyés par une puissante artillerie, les Allemands portent successivement leur effort sur 1llzach sur Pfastatt et sur Richwiller.
Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures (1) et au cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie) sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.
Sur notre droite, à la suite d'un combat très pénible, la 14e D.I. ayant été également refoulée, il faut gagner du champ pour se reformer.
L'ordre de retraite parvient au Régiment pendant 1a nuit du 9 au 10 ; il est exécuté le 10 à partir de 1 h. 30, heure à laquelle Lutterbach est évacué à l'insu de l'ennemi.