Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
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JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
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MUZY Joseph
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PERRET François Victor
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PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît
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BROYER Lucien
Ses origines
Lucien BROYER est né le 23/06/1896 à Vandeins au hameau du Grand Chemin.
Son père Louis avait 54 ans et était cultivateur.
Son père était veuf de Justine BUELLET (décès le 19/03/1889 à Vandeins)
et s'est remarié avec Marie BUIRON le 3/04/1894 à Vandeins.
Sa mère Marie née BUIRON avait 39 ans; elle était veuve de Jean DURAND.
Lucien BROYER et Claude Denis BUIRON avaient la même mère mais des pères
différents.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien BROYER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Dommartin 1891 - Meujon - (Jean DURAND est décédé à
Dommartin le 27/12/1889; Jean DURAND et Jeanne Marie BUIRON s'étaient
mariés à Saint Didier d'Aussiat le 14/11/1872).
- Julie née à Saint Didier d'Aussiat le 2/03/1881; mariée le 18/11/1909 à
Mézériat avec Jean Marie MARGUIN.
- Claude François né à Dommartin le 4/01/1888; après guerre a vécu à
Vandeins au hameau de l'étang (1926) puis à Chatillon sur Chalaronne rue
du Commerce (1931); marié à Vonnas le 9/12/1918 avec Jeanne Joséphine
FEYEUX; décédé le 28/06/1966.
- Jean Hippolyte DURAND fils de Jeanne Marie BUIRON et de Jean DURAND son
1er mari; Jean Hippolyte DURAND est né à Dommartin le 4/03/1890; il a
survécu à la guerre et a résidé à Lyon; marié le 7/08/1918 à Saint
Nizier le Désert avec Gabrielle CHEVAT.
Recensement Vandeins 1896 - Cadolles -
Recensement Vandeins 1901 - Cadolles -
Recensement Chanoz 1906 - Le Biolay -
Recensement Chanoz 1911 - Le Biolay -
Au moment du conseil de révision Lucien BROYER exerçait le métier de
cultivateur à Chanoz Chatenay.
La guerre
Lucien BROYER est incorporé le 9/04/1915 au 44e RI.Il est blessé au coté
gauche par un éclat d'obus le 13/09/1916 à Bouchavesnes.
Il disparait le 16/04/1917 à la
ferme le Godat.
Il est inhumé le 19/06/1919 au cimetière militaire du Champ du Seigneur
sur la commune de Loivre (Marne).
Son décès sera fixé au 16/04/1917 par le tribunal de Trévoux le
19/07/1921.
Il a été transféré à la
Nécropole nationale La Maison Bleue à Cormicy (Marne) Tombe 720.
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Historique du 44e RI |
Dont extraits : Après une période d'instruction au camp de Mailly,
la division est amenée dans la région nord-ouest de Reims.
Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe les parallèles de
départ du secteur du Godat
qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la
14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le
contournant par le nord. Son objectif final est la grande route de Reims
à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une
première position étayée de points d'appui solides, par trois positions
intermédiaires et des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont
permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de
défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places
d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu
après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant
DE PÉLACOT prend alors le commandement. A peine le bataillon de tête
a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le
commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le
dépassent. Le bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp,
mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains
de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses
contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie,
s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2e bataillon
progresse vigoureusement à droite, constamment en avance sur l'horaire
prévu. Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève successivement
la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées
intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques
éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde
les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en empare
en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais la
situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse
le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise
hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a formé
quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais
bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le
bataillon DUBIN. Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger
mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se
rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle
position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le
combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi.
La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de
bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre
d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres.
Cette bataille vaut au 44e sa deuxième citation à l'ordre de l'armée,
qui lui confère le droit au port de la fourragère aux couleurs de la
Croix de Guerre.
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