JACQUET Pierre Frédéric
Ses origines
Pierre Frédéric JACQUET est né à Mézériat aux Genevons le 17/06/1882.
Son père Pierre avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née SIMONET avait 37 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Frédéric JACQUET mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1891 - Grange Coton -
- Marie Louise Célestine née à Mézériat le 13/10/1867
- Marie Philomène née à Mézériat le 23/05/1871
- Félix né à Mézériat le 21/11/1876; marié à Mézériat le 29/12/1904 avec
Marie TRANCHANT; après guerre a vécu à Chaveyriat au hameau des Granges.
- Pierre Eugène Anatole né à Mézériat le 28/04/1879; marié à Vonnas le
1/12/1910 avec Julie BAS dit NUGUES; après guerre a vécu à Saint Julien
sur Veyle; décédé à Saint Julien sur Veyle le 6/04/1951.
- Pierre Jean Marie né à Mézériat le 14/03/1881; marié à Vandeins le
10/12/1910 avec Marie Geneviève Mélanie VERNE; décédé à Chaveyriat le
19/08/1961.
- François Marie né à Mézériat le 14/03/1881; marié à Mézériat avec
Joséphine GENAUDY
Recensement Mézériat 1896 - Grange Coton -
Au moment du conseil de révision Pierre Frédéric JACQUET exerçait le métier
de cultivateur à Mézériat.
Il est ajourné 1 an en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé le 14/11/1904 au 23e RI.
Il bénéficie d'une dispense article 21 : "frère au service".
Il est libéré le 23/09/1905.
Il se marie à Vonnas le 6/01/1910 avec Antoinette Julie Claudine
VILLERET demeurant et née à Vonnas le 5/09/1886.
En 1910 il est à Perrex au hameau des Mures.
Recensement Perrex 1911 - Hameau des mures -
Il s'installe à Chanoz Chatenay à la ferme Grange noire en 1912.
Le couple aura 3 enfants :
- Raymonde Julie née à Perrex au hameau de la Carronnière le 2/03/1912;
mariée à Saint Nizier le Désert le 19/11/1932 avec Jean Claude Paul
ROGNARD.
- Hélène née à Chanoz Chatenay à la Grange noire le 4/08/1913.
- Eléonore Félicie née à Chanoz Chatenay le 5/02/1915; mariée le
12/07/1939 à Chatillon sur Chalaronne avec Victor Louis DHEYRIAT;
décédée à Chatillon le 6/03/1947.
Antoinette Julie Claudine VILLERET se remarie le 1/03/1919 à Chanoz
Chatenay avec Auguste BONNAT.
Recensement Chanoz Chatenay 1921 - Corrobert -
La guerre
Pierre Frédéric JACQUET est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI 2e
compagnie.
Il obtient un sursis d'incorporation de 30 jours et rejoint le corps le
1/09/1914.
Il est blessé le 13/01/1915 à La Fontenelle par éclat d'obus à la tête.
Il disparait au combat de La Fontenelle le 22/06/1915.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale La Fontenelle à Ban de Sapt (Vosges) Tombe 282.
Extrait registre des décès de Chanoz Chatenay (1919).
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai
assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la garde du
large secteur compris entre Herrman-père et le bois du Palon. C'est le
sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er bataillon (commandant
Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi déclenche un tir
d'artillerie très violent sur l'ensemble de la position de La Fontenelle
et un tir de barrage plus en arrière, pour s'opposer à l'arrivée des
renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les abris
défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres.
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré le bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance jusqu'à l'arrivée des
renforts.
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