Grièges
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VAILLANT Jean


Ses origines


Jean Marie VAILLANT est né le 10/07/1877 à Grièges au bourg.
Son père Athanase avait 45 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GAMBY avait 38 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean VAILLANT mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier.
Il est incorporé au 8e bataillon de chasseurs à pied à compter du 15/11/1898.
Il est nommé caporal le 22/09/1899 et sergent le 12/10/1900.
Il est libéré le 25/09/1901.

Il se marie à Grièges le 11/02/1904 avec Marguerite FROMENT née à Saint André de Bagé le 4/11/1877; Marguerite FROMENT habitait Grièges avec ses parents Antoine Joseph FROMENT et Jeanne Marie GUERIN.



Recensement Grièges 1911 - Les Papes -

 - Jean Marie Ernest né le 4/04/1905 à Grièges ( à la Serve Farget); décédé à Grièges le 23/01/1889.

 

La guerre
 

Jean VAILLANT est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il passe au 230e RI le 2/04/1916.
Il est blessé le 15/04/1917 par un éclat d'obus à la tête dans le secteur de Massiges.
Il décède le 16/04/1917 à l'ambulance 1/44 S P 195 à Braux-Sainte-Cohière (Marne).

230e régiment d'infanterie
   
   

Massiges                                              Braux-Sainte-Cohière
Dont extraits :

Après le long mois des Chambrettes, chacun escomptait un repos approprié, mais déjà commencent d'importants mouvements qui doivent masser nos troupes en vue du l'offensive du 16 avril.
Visiblement la division n'est pas en état d'y prendre part, mais elle est cependant rapprochée du centre des opérations et, par voie de terre, se dirige vers la Champagne.
Le régiment repasse à Ligny, puis descend la verdoyante petite vallée de la Saulx, entre ensuite en Champagne et se trouve, le 26 mars, aux environs sud de Valmy.
Le 31 mars, il relève à la Main-de-Massiges le 29e régiment d'infanterie puis, glissant à gauche, il remplace le 56e régiment d'infanterie à Maisons de-Champagne. Dans tous ces secteurs l'adversaire a sur nous l'avantage de positions dominantes et d'une artillerie die tranchée nombreuse et très manœuvrière.
Il en tire remarquablement parti, d'une part pour régler ses tirs de harcèlement très précis et fort gênants pour nous, d'autre part pour exécuter des coups de main réglés avec un art qui réussit à nous surprendre au début.