Reyrieux
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GAUDILLAT Pierre
Ses origines
Pierre GAUDILLAT est né le 13/07/1879 à Montanay (Rhône).
Son père Bonaventure avait 37 ans et était ouvrier charron.
Sa mère Caroline née JANIOT avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre GAUDILLAT mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Pierre GAUDILLAT avait un frère
Louis.
Au moment du conseil de révision Pierre GAUDILLAT exerçait le métier de
meunier à Quincieux.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 21/02/1899 à la mairie de
Neuville sur Saône au titre du 4e régiment d'infanterie de marine.
Il passe au 11e régiment d'infanterie de marine le 2/01/1900 puis au 4e
régiment d'infanterie de marine le 29/09/1900.
Il est libéré le 21/02/1902.
Il a servi en Cochinchine du 2/01/1900 au 19/06/1900 et en Chine en
guerre du 20/06/1900 au 4/11/1900.
Pierre GAUDILLAT se marie le 3/04/1902 à Lyon 5e avec Eugénie Marie
Honorine BON.
Il réside à Lyon Cours Charlemagne (1902), 15 quai Perrache (1903), 37
rue Bechevelin où il était épicier (1904), 42 chemin de la Scaronne 7e
(1905), 26 chemin de la mouche (1907), 56 boulevard Gambetta (1908),
avenue de Saxe prolongée (1908).
En 1910 il réside à Trévoux quartier Montsec.
Recensement Trévoux 1911 - Montsec -
Liste électorale Reyrieux 1914.
La guerre
Pierre GAUDILLAT est mobilisé le 4/08/1914 au 99e RI.
Il est tué à Fontaine les Cappy (Somme) le 10/12/1914 à 11 h.
Son décès a été transcrit sur les registres de Reyrieux.
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Historique du 99e RI |
dont extraits : A peine arrivés dans la Somme, nous reprenons
notre place dans la bataille, sans repos, avec un effectif incomplet.
Mais le temps presse. Les Allemands arrêtés dans leur marche
vertigineuse sur Paris ont été bousculés sur -la Marne et contraints à
une retraite non moins rapide qui menace de tourner au désastre. D'après
un renseignement positif de l'Armée, si le Corps d'Armée pousse, il
prendra de flanc toutes les colonnes allemandes qui retraitent sur la
rive droite de la Somme. Le Régiment engagé à Herleville le 25 septembre
progresse quelque peu, mais ne tarde pas à se heurter à un ennemi
solidement installé dans des tranchées profondes et bien dissimulées,
qui par des tirs bien ajustés nous occasionnera des pertes sérieuses,
dont le Lieutenant-colonel ARBEY, le Capitaine FURTIN, commandant de
bataillon, les Lieutenants de VILLE de TRAVERNAY, ROUMENTEAU, ROBIN,
commandants de Cie tués tous bravement en tête de leur unité, et brisera
nos attaques. Plusieurs fois dans un élan magnifique, le 99e R. I.
essayera de culbuter les Allemands à Foucaucourt, à Dompierre,
Fontaines-les-Cappy,
plusieurs fois il sera arrêté. Désormais la ligne de bataille est fixée
et pendant de longs mois ne subira que des changements sans importance.
Le soldat français s'est résigné à creuser des tranchées, à vivre
enterré et à épier par quelques petits trous les moindres mouvements de
l'ennemi. L'hiver approche ; il est maintenant entendu que nous le
passerons en guerre, il faut donc s'organiser en conséquence. Des deux
côtés on fera de même, aussi un calme complet règnera pendant quelque
temps dans le secteur du Régiment. Puis nous assisterons à l'innovation
de quelques moyens de combat : lancement dans la tranchée ennemie de
projectiles chargés d'explosifs et guerre de mines, guerre meurtrière
qui augmentera la fatigue des hommes en leur imposant une attention
soutenue.
Fontaine les Cappy |