MONNET
Jean
Ses origines
Jean MONNET est né le 28/03/1882 à Pérouges au hameau de La Glayes.
Son père Claude Pierre avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BOUVEYRON avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean MONNET mesurait 1.55 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pérouges 1886 - Les Comtes -
Au moment du conseil de révision Jean MONNET exerçait le métier de
cultivateur à Trévoux.
Ses parents résidaient à Pérouges
Il est ajourné en 1903 pour faiblesse.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère sous les drapeaux".
Il est incorporé au 183e RI à compter du 4/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Fin 1906 il est à Reyrieux.
Recensement Reyrieux 1911 - Balmont -
Recensement Reyrieux 1911 - Balmont -
- Louis son frère né à Pérouges le 25/02/1879; marié le 2/12/1905 à
Reyrieux avec Jeanne Marie LAURENCIN; décédé le 7/08/1955 à Trévoux.
Liste électorale Reyrieux 1914. (Jean MONNET était célibataire)
La guerre
Jean MONNET est mobilisé et affecté à la réquisition des chevaux et
voitures du 5 au 8/08/1914.
Il est dirigé sur le 333e RI 22e compagnie.
Il est blessé devant Verdun le 27/10/1916 (plaie à la nuque par éclat
d'obus).
Il est tué par éclats d'obus le 17/02/1917 vers 19 h aux avant postes en
avant de Verdun à l'est de Louvemont (Meuse).
Il est inhumé le 20/02/1917 au cimetière militaire de Bevaux à Verdun.
Il sera transféré à la
Nécropole nationale Bevaux à Verdun : Tombe 766
|
Historique du 333e RI |
dont extraits : Relevé de Ranzières, le régiment partit aussitôt pour
la Rive Droite tenir le terrain entre
Louvemont et Les
Chambrettes. Pendant tout le mois de Février 1917, par une température
qui descendit à plus de 25 degrés au-dessous de zéro, le séjour en ligne
fut des plus pénibles; les travaux étaient impossibles, la pioche
rebondissait sur le sol qu'elle n'arrivait pas à entamer, les aliments
arrivaient gelés; impossible de se procurer ni abri, ni feu, ni
alimentation chaude, le vin lui-même gelait. Pour ajouter à ces
épreuves, les coups de mains de l'ennemi se répétaient et son artillerie
nous harcelait sans cesse, mais le 333* sans faiblir rendait coup pour
coup.
|