TRICHARD Benoit
Ses origines
Benoit TRICHARD est né à Reyrieux le 12/06/1883.
Son père Jean Claude avait 24 ans et était journalier.
Sa mère Marie Gabrielle née DUCLOUD avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit TRICHARD mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyrieux 1896 - Le Temps -
Recensement Reyrieux 1901 - Le Temps -
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Françoise née à Reyrieux le 6/05/1888; mariée à Trévoux le
18/04/1910 avec Claudius BAUDINAT; décédée à Trévoux le 9/04/1955.
- Louis né à Reyrieux le 22/10/1890; après guerre a vécu à Saint Jean de
Thurigneux; marié à Saint Jean de Thurigneux le 18/05/1918 avec ?
GUILLARD; décédé à Saint Jean de Thurigneux le 19/05/1971.
- Marie née à Reyrieux le 28/07/1895; mariée à Reyrieux le 29/10/1919 avec
Joseph POSET; décédée le 7/07/1966 à Neuville sur Saône.
- Claude né le 28/08/1898 à Reyrieux; après guerre a vécu à Saint Jean de
Thurigneux et Tassin la demi lune; a été fait prisonnier en 1940; marié
à Saint Jean de Thurigneux le 19/11/1925 avec Annette SEVE; décédé le
23/10/1968 à Saint Jean de Thurigneux..
Au moment du conseil de révision Benoit TRICHARD exerçait le métier de
cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22 soutien de famille.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
En 1909 il réside à Rancé chez MOLLETON puis début 1910 à Ars chez
BONNENFANT.
Recensement Ars 1911 - sainte Anne -
Liste électorale Ars 1914.
Benoit TRICHARD était célibataire.
La guerre
Benoit TRICHARD est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il disparait entre le 18 et le 25/09/1914 à Germainfaing (Vosges).
Son décès sera fixé au 20/09/1914 par le tribunal de Trévoux le
25/01/1921.
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Fontenelle à Ban-de-Sapt (88 -
Vosges) tombe 885.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Pour le 23e, cette période de coûteux efforts
s'étend du 14 au 23 septembre ; elle est caractérisée par une offensive
pénible et presque journalière pour conquérir la région boisée et
difficile de la montagne d'Ormont qui commande les débouchés de
Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il
atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut
en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui
cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la
ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er
bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon
chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile
le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon
atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans
la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er
bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que
l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les
Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques
prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère
en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses
et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ;
l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le
col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner
les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois
des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à
des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des
feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid
et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas,
ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des
bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement
employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
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