BENOIT Marcel François
Ses origines
Marcel François BENOIT est né le 7/10/1898 à Manziat aux Mamons.
Son père Eugène Alexandre avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née PERRET avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel François BENOIT mesurait 1.78 m; il avait les cheveux noir et les
yeux marron.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1911 - Les Mamons -
- Philibert Ernest né le 1/07/1904 à Manziat; marié à Manziat le
22/03/1924 avec Marthe Victorine NILLON; décédé le 4/10/1979 à Macon.
Au moment du conseil de révision Marcel François BENOIT exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Marcel François BENOIT est incorporé à compter du 2/05/1917 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 16/12/1917 puis au 106e RI (6e compagnie) le
6/04/1918.
Il décède de ses blessures le 23/10/1918 à l'ambulance 15/16 S P 234 de
Cugny (Aisne).
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Historique du 106e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le 28 Septembre, il se portait par Ham et
Essigny-le-Grand, sur Harly (est de St-Quentin) qu'il atteignait le 9
Octobre et de là à Fonsomme, en réserve générale.
Redescendu à Homblières le 13, il se rapprochait des lignes le 14 à la
veille de livrer les derniers combats dans lesquels les jeunes gars des
classes 17 et 18 devaient se montrer dignes de leurs aînés. Le soir, en
effet, le Régiment recevait l'ordre de gagner Neuvillette, franchir
l'Oise, doubler dans la nuit le 248(1 qui formait tête de pont sur la
rive gauche, puis nu petit jour attaquer vigoureusement et pousser dans
la direction de Guise.
La première partie de ce plan fut aisément exécutée et le 15 au matin le
régiment se trouvait prêt à l'attaque, les 20 et 3° bataillons en
première ligne, le 1er en
soutien.
Au point du jour nos vagues d'assaut s'élançaient avec un magnifique
entrain et franchissaient environ 400 mètres.
Mais, là, prises sous le feu de nombreuses mitrailleuses, elles devaient
s'arrêter et toutes les tentatives obstinément répétées au cours de la
journée par nos troupes et nos patrouilles pour gagner du terrain ne
purent réussir.
Le lendemain 16, deux attaques renouvelées en liaison avec le 8°
régiment de Marche de Tirailleurs à notre droite, et le 132° à gauche
étaient également vouées à l'insuccès. Le 17, nouvel essai de
progression qui nous rapprochait de l'objectif, la route nationale de
Guise, mais sans nous permettre de l'atteindre. Le 18 encore, le 3e
bataillon et le lHr qui dans la nuit avaient remplacé le 2 bataillon
très éprouvé tentaient vainement une cinquième attaque.
Chaque fois et malgré l'appui de nos canons, l'admirable élan de nos
soldats fut promptement brisé par les obus explosifs et toxiques de
l'ennemi ainsi que par ses nombreuses mitrailleuses.
Il fallut s'arrêter et consolider le terrain conquis. Et pendant 7 jours
ce fut entre les deux adversaires accrochés l'un à l'autre Une lutte
d'usure sans répit, harcèlement réciproque par mitrailleuses et engins
d'infanterie, activité inlassable des patrouilles, duel terrible entre
les deux artilleries, bombardements des lignes et des arrières par obus
de tous calibres et obus toxiques. Le 26, enfin devait voir la
résistance désespérée de l'ennemi céder devant l'indomptable ténacité de
nos troupes.
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