Manziat
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MORIER Eugène Claude
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PARIZET Marius
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RATTON Henri Pierre
REBOUX Claude
RENAUD Joanny Joseph
VAYER Claudius J C
VIVIER André Pierre










 

 

BENOIT Marcel François


Ses origines


Marcel François BENOIT est né le 7/10/1898 à Manziat aux Mamons.
Son père Eugène Alexandre avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née PERRET avait 22 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel François BENOIT mesurait 1.78 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Manziat 1911 - Les Mamons -

 - Philibert Ernest né le 1/07/1904 à Manziat; marié à Manziat le 22/03/1924 avec Marthe Victorine NILLON; décédé le 4/10/1979 à Macon.


Au moment du conseil de révision Marcel François BENOIT exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Marcel François BENOIT est incorporé à compter du 2/05/1917 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 16/12/1917 puis au 106e RI (6e compagnie) le 6/04/1918.
Il décède de ses blessures le 23/10/1918 à l'ambulance 15/16 S P 234 de Cugny (Aisne).

Historique du 106e régiment d'infanterie

dont extraits : Le 28 Septembre, il se portait par Ham et Essigny-le-Grand, sur Harly (est de St-Quentin) qu'il atteignait le 9 Octobre et de là à Fonsomme, en réserve générale.
Redescendu à Homblières le 13, il se rapprochait des lignes le 14 à la veille de livrer les derniers combats dans lesquels les jeunes gars des classes 17 et 18 devaient se montrer dignes de leurs aînés. Le soir, en effet, le Régiment recevait l'ordre de gagner Neuvillette, franchir l'Oise, doubler dans la nuit le 248(1 qui formait tête de pont sur la rive gauche, puis nu petit jour attaquer vigoureusement et pousser dans la direction de Guise.
La première partie de ce plan fut aisément exécutée et le 15 au matin le régiment se trouvait prêt à l'attaque, les 20 et 3° bataillons en première ligne, le 1er en soutien.
Au point du jour nos vagues d'assaut s'élançaient avec un magnifique entrain et franchissaient environ 400 mètres.
Mais, là, prises sous le feu de nombreuses mitrailleuses, elles devaient s'arrêter et toutes les tentatives obstinément répétées au cours de la journée par nos troupes et nos patrouilles pour gagner du terrain ne purent réussir.
Le lendemain 16, deux attaques renouvelées en liaison avec le 8° régiment de Marche de Tirailleurs à notre droite, et le 132° à gauche étaient également vouées à l'insuccès. Le 17, nouvel essai de progression qui nous rapprochait de l'objectif, la route nationale de Guise, mais sans nous permettre de l'atteindre. Le 18 encore, le 3e bataillon et le lHr qui dans la nuit avaient remplacé le 2 bataillon très éprouvé tentaient vainement une cinquième attaque.
Chaque fois et malgré l'appui de nos canons, l'admirable élan de nos soldats fut promptement brisé par les obus explosifs et toxiques de l'ennemi ainsi que par ses nombreuses mitrailleuses.
Il fallut s'arrêter et consolider le terrain conquis. Et pendant 7 jours ce fut entre les deux adversaires accrochés l'un à l'autre Une lutte d'usure sans répit, harcèlement réciproque par mitrailleuses et engins d'infanterie, activité inlassable des patrouilles, duel terrible entre les deux artilleries, bombardements des lignes et des arrières par obus de tous calibres et obus toxiques. Le 26, enfin devait voir la résistance désespérée de l'ennemi céder devant l'indomptable ténacité de nos troupes.