DUVERNAY Claude
Ses origines
Claude DUVERNAY est né le 24/11/1881 à Manziat au hameau des Millets.
Son père Claude François avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise née BROYER avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude DUVERNAY mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1896 - Les Millets -
Au moment du conseil de révision Claude DUVERNAY exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.
Claude DUVERNAY se marie le 20/11/1907 à Manziat avec Marie Louise
Eugénie PREVEL demeurant et née à Manziat le 5/11/1887 (décédée le
23/06/1986 à Pont de Vaux).
Recensements Manziat 1911 - Les Borjons -
Recensement Manziat 1921 - Les Penards - (Sa femme se remarie en 1919
avec DRAVET Christophe Arsène).
- Marie Reine Antoinette née le 19/02/1912.
- Jules Alexandre né le 21/05/1913.
- Madeleine Alice née le 23/09/1914; décédée le 29/03/1915.
La guerre
Claude DUVERNAY est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 24/07/1915 au combat de Launois (Vosges) : plaie de la
colonne vertébrale par obus.
Il décède à l'hôpital Saint Charles de Saint Dié le 27/07/1915.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Les Tiges Saint-Dié-des-Vosges (88) tombe A 45.
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Historique du 23e RI. |
dont extraits : Pour rétablir notre situation dans la région de La
Fontenelle et y reprendre l'ascendant sur l'ennemi, il devenait
nécessaire, après les combats des 22 et 23 juin, de monter une nouvelle
opération mettant en œuvre des effectifs plus importants et des moyens
plus puissants. Le commandement s'y résolut et l'on commença, sans
tarder, la préparation de l'action offensive qui devait nous rendre la
possession du terrain perdu et mettre celui-ci pour l'avenir, a l’abris
d'une nouvelle tentative de l'ennemi.
Ce double but fut atteint par les opérations des 8 et 24 juillet ; à la
première, le 23e ne participa que par son chef (le lieutenant-colonel
Sohier), qui dirigea, avec bonheur, l'attaque de gauche sur la cote 627
et par sa 10e compagnie qui couvrit avec habileté le flanc de l'attaque
de droite; la seconde, brillamment exécutée par la plus grande partie du
Régiment, a valu à celui-ci sa première citation 'à l'Ordre de l'Armée.
L'opération du 8 juillet nous avait remis en possession de la cote 627 ;
mais on se rendait compte que, pour atteindre entièrement le but indiqué
plus haut, il était nécessaire de prononcer une nouvelle attaque portant
nos lignes nettement au delà des dernières pentes de la cote 627, sur
lesquelles l'ennemi était encore accroché.
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore
confiée au lieutenant-colonel Sohier, et à laquelle prirent part 7
compagnies du 23e RI. (2e et 3e bataillons) ; Le groupe cycliste de la
6e D. C; 1 compagnie du 133, RI 1 compagnie du 43e RIT.
Le terrain sur lequel allait se dérouler l'action était constitué par
les flancs est et sud-est de la hauteur 627, dénudée dans sa partie
haute que nous occupions, mais partiellement boisée sur les pentes qui
s'abaissent assez brusquement, au nord, vers la route
Moyenmoutiers-Launois, à l'est, sur le village de
Launois, au sud, vers le
vallon de Frabois.
Les positions allemandes à enlever étaient établies, autour et en avant
du village de Launois, sur les dernières pentes de la hauteur 627.
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