Manziat (Accueil) BAGNE J M Eugène |
BOUCHOUX Jean Claude
Eugène
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre
dont extraits Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur. Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui. de Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur totalement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse.
Des troupes en secteur, il ne reste que de rares
détachements sans coordination, l'ennemi est là, en force, cherchant à
pousser son avance. Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et
VIe bataillons puis rapidement tout son effectif le 230 résiste sur
place au prix de coûteux efforts. Mais l'allemand franchit
l'Aisne, plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter la
résistance au sud de la rivière. Le décrochage, au contact immédiat est
périlleux : il faut se replier par échelons en contenant
l'adversaire qui. de toute part commence à nous déborder. Pied à pied, La retraite
commence, mais elle ne va pas sans pertes importantes et lorsque le
régiment arrive à Vénizel son effectif n'est guère que celui d'un fort
bataillon. |