PERROT Gustave Humbert
Ses origines
Gustave PERROT est né à Boissey le 3/07/1891 au bourg.
Son père Louis Auguste avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise Judith née CORDIER avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gustave PERROT mesurait 1.65 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1901 - Saint Laurent des Sables -
Recensement Manziat 1906 - Hameau de Cropetet -
Recensement Manziat 1911 - Barberis - (Gustave PERROT devait être
placé hors Manziat car non trouvé dans le recensement 1911).
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Alexandre Emile
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Marie Anaïs Claudia placée chez Joanny BENOIT en 1911 (recensement
Manziat 1911 page 4/28).
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Marie Hélène
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Victor né le 17/03/1900 à Manziat à Saint Laurent des Sables; marié
à Courtenay (Isère) le 3/03/1925 avec Marie Antoinette Marguerite
FAVIER; décédée le 8/10/1972 à Bourg Argental (Loire).
Au moment du conseil de révision Gustave PERROT exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 8/10/1912.
La guerre
Gustave PERROT est blessé le 10/10/1914 d'un éclat d'obus aux reins.
Il passe au 12e bataillon de chasseurs alpins (3e compagnie) à compter
du 26/01/1916.
Il est tué le 11/08/1916 au sud de Maurepas (Somme).
Il a reçu la médaille militaire à titre posthume (19/11/1920).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Maurepas (80 - Somme) Tombe 779.
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Historique du 12e bataillon de chasseurs alpins |
Les combats devant Cléry (août 1916).
Le 9 août marque la fin du repos. Le bataillon est transporté en camions
de Fouilloy à Bray-sur-Somme où il fait grand' halte. Le commandant
ARDISSON commande le groupement 12e et 52e , le capitaine LAFOUILLADE
prend le commandement du bataillon. Tous deux vont reconnaître.
Vers 5 heures du soir, après une sieste sous un soleil torride en plein
plateau de Bray, le bataillon part pour la relève. Les 1re compagnie
(capitaine LAVAIVRE) et 4e compagnie (capitaine BOURGUET) relèvent en
première ligue des unités du 79e régiment d'infanterie (colonel MANGIN).
Les 5e compagnie (capitaine PATRAS) et C. M. 1. (capitaine SABARDAN)
relèvent en réserve dans la tranchée de la Pestilence.
Les 3e compagnie (capitaine MAUMET), 2e compagnie (lieutenant BARREAU),
C. M. 2. (capitaine GONNET) relèvent en réserve au Tortillard. Le P. C.
du 12e bataillon (capitaine LAFOUILLADE) est à la tranchée de la
Pestilence ; celui du commandant ARDISSON (commandant le groupe) au
Tortillard.
La relève se fait sous un barrage extraordinairement violent, elle est
cependant terminée dès 3 heures du matin.
Le 10 et le 11 août, notre artillerie fait la préparation de l'attaque
que nous devons mener sur la ligne ennemie des Cloportes ; mais
l'artillerie ennemie tape dur aussi, sur la Pestilence et le Tortillard.
Le jour J est fixé au 12 août.
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