Arbigny
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BUIRET Louis Marie


Ses origines


Louis BUIRET est né le 7/10/1879 à Arbigny au hameau des Blaises.
Son père Louis Joseph avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise Philiberte née MERCIER avait 28 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis BUIRET mesurait 1.79 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Arbigny 1896 - Les Blaises -

 - Marie Françoise Eugénie née le 1/12/1885 à Arbigny; décédée à Lyon 6e le 20/01/1957.
 - Marie Joséphine née le 11/05/1890 à Arbigny; mariée le 24/11/1906 à Arbigny avec Claude Marie François BOURDON; décédée le 1/05/1974 à Tournus.
Louis et sa soeur Joséphine se sont donc mariés le même jour avec Julie et Claude BOURDON également frère et soeur.


Au moment du conseil de révision Louis BUIRET exerçait le métier de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22 (soutien de famille : père décédé).
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1900.
Il est libéré le 21/09/1901.

Louis BUIRET se marie le 24/11/1906 à Arbigny avec Julie BOURDON demeurant et née à Arbigny le 31/12/1886.


Recensement Arbigny 1911 - Les Blaises -

- Marie Angélina Emma née le 4/06/1909 au hameau des Blaises; mariée le 1/06/1929 avec Claude Marie Alphonse Henri Léon JANAUDY; décédée le 27/04/1982 à Arbigny.
- Marie Alice née le 22/03/1912 au hameau des Blaises; mariée le 18/03/1933 à Arbigny avec Camille Marie Claude BATHIAS.
 

La guerre

Louis BUIRET est mobilisé le 14/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il passe au 54e RTI le 14/10/1914.
Il est tué le 20/01/1915 à Autrèches (fracture du crane par éclat d'obus).
Il est inhumé à la Nécropole nationale Vic-sur-Aisne (02 - Aisne) tombe : Carré J, tombe 16.

Historique du 54e RTI

A la suite de cette échauffourée de l'Étoile qui coûta de notre côté une quinzaine de tués et une quarantaine de blessés, le 54e prit, en place du secteur d'Autrèches, celui de Chevillecourt, tout en gardant d'autre part le secteur de Sacy.
Le colonel TOQUENNE, de l'infanterie coloniale, qui a remplacé le lieutenant-colonel BRENET à la tête du régiment, pousse avec ardeur les travaux de défense. Un système complet de tranchées et de boyaux, de centres de résistance, d'emplacements de mitrailleuses, d'abris, est installé ; les premiers réseaux de fils de fer sont posés presque au contact de l'ennemi. Toute cette région, où jusqu'alors l'organisation n'était qu'embryonnaire, devient une des mieux aménagées.
La transformation en véritable forteresse blindée de la ferme de Moufflay, ses installations de mitrailleuses sous casemate, qui, par-dessus le ravin de Bonval et nos premières lignes, balaient les positions des Allemands et prennent d'enfilade toutes leurs tranchées, font l'étonnement des visiteurs qui viennent admirer et s'instruire, car au 54e on professe et on pratique depuis longtemps le principe des feux de flanquement et de l'échelonnement en profondeur. Galamment aussi les mitrailleurs de garde offrent à ces touristes d'un nouveau genre le régal de tirer une ou deux bandes dans le carton boche d'en face et sur certain gros major, dont les lunettes d'or se montrent trop souvent au-dessus des parapets. Solidement retranchés et aguerris, nos poilus conquièrent peu à peu l'ascendant moral sur leurs adversaires qu'ils ne cessent de harceler. Les vieilles bombardes de Saint-Victor et les moulins à café de Moufflay tonnent et crépitent toujours dans les souvenirs des anciens du régiment. Fritz lui même qui, découragé, a fini par se taire, doit encore en garder la mémoire.
En février, le groupement de Vic-sur-Aisne subit de notables transformations et le 54e se trouve embrigadé avec le 352e d'infanterie et les 45e et 55e bataillons de chasseurs. Le 170e , qui se dédouble et forme le 174e , nous quitte pour d'autres destinées.