Arbigny
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ANTOINAT Edmond
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BREBOUILLET Pierre Marie
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CARREL Pierre Joseph
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DAUPHIN Louis Joseph
DECOUR Pierre Marie
DELAY Henri Pierre Marie
DOUSSET Claudius Eugène
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TRICAUD Jean Marie
TRICAUD Pierre Baptiste
VEUILLET Jean Eugène Paul
VIAUD Claude Marie






 

 

CARREL Pierre Marie Joseph


Ses origines

Pierre CARREL est né le 30/12/1882 à Arbigny.
Son père Joseph Paul avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise BUIRET avait 32 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre CARREL mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : A obtenu le brevet d’enseignement primaire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Arbigny 1896 - Les Petits -

 - Marie Joséphine née le 11/02/1867 à Arbigny au hameau de La Croix.
 - Jean Marie François né le 21/10/1870 à Arbigny; marié le 26/11/1896 à Sermoyer avec Françoise MICHEL.
 - Francisque Benoit.



Au moment du conseil de révision Pierre CARREL était militaire à Dijon.
Il est engagé volontaire pour 4 ans le 5/08/1901 à la mairie de bourg au titre du 27e RI.
Il est nommé caporal le 21/09/1902.
Il se rengage pour 5 ans à la sous intendance militaire de Dijon au titre du 4e régiment d'infanterie territoriale à compter du 5/08/1905.
Il est muté au 22e RI  puis au 11e régiment d'infanterie coloniale le 2/03/1904.
Il est nommé caporal le 30/09/1906, caporal fourrier le 1/02/1907, sergent le 1/09/1909.
Il passe au 1er régiment de tirailleurs Tonkinois le 7/11/1909.
Il est nommé sergent fourrier le 26/01/1910.
Il se rengage pour 5 ans le 19/12/1910 à compter du 5/08/1911.
Il est promu sergent major le 1/04/112 puis adjudant le 11/07/1913.
Il est affecté au 5e régiment d'infanterie coloniale le 2/08/1914.
Il a servi en Cochinchine du 1/03/1904 au 21/05/1907 puis au Tonkin en guerre du 7/11/1909 au 29/01/1914.

 

La guerre

Pierre CARREL disparait le 23/08/1914.
Il est fait prisonnier et est interné à Lazen Lechfeld (Bavière).
Il est déclaré décédé le 24/08/1915 en Allemagne par jugement du tribunal d Bourg le 12/10/1922.

Historique du 5e régiment d'infanterie coloniale

23 Août - Engagement de Montigny

Le 23 août, la brigade coloniale reçoit l'ordre de se rendre de Bréménil à Baccarat par Merviller, dans l'ordre de marche suivant : 6e régiment colonial, un groupe du 6e régiment d'artillerie et 5e régiment colonial.
A 7 heures, au moment où le 6e régiment et le groupe d'artillerie, après avoir dépassé Montigny, se dirigent sur Baccarat, la cavalerie signale une colonne d'infanterie allemande venant de Domèvre et se dirigeant sur Montigny. Le régiment reçoit l'ordre d'arrêter cette troupe ennemie pendant l'écoulement de notre colonne.
Le 2e bataillon est placé à gauche de Montigny, face au nord, les Ier et 3e bataillons en réserve au sud du village.
Les troupes étant à peu de distance, l'action de l'infanterie devient aussitôt, très vive. Nos batteries ouvrent le feu, mais presque aussitôt elles sont contrebattues par l'artillerie ennemie, établie en position de surveillance. Des mitrailleuses nous causent des pertes sensibles, pendant que la gauche allemande cherche, par infiltration et en gagnant les bois, à envelopper notre droite.
Il devient évident que nous sommes attaqués par une forte colonne. Le général commandant la brigade prescrit de ne pas s'engager à fond et de rompre le combat. Le 3e bataillon est déployé pour protéger le repli des 1er et 2e bataillons qui, en moins d'une heure, ont perdu plusieurs officiers et de nombreux sous-officiers et soldats.
Le 6e régiment est arrêté à son tour vers midi pour recueillir le Se régiment exposé au tir d'obus explosifs ennemis. Pendant quatre heures, le mouvement de repli sur Merviller s'exécute en ordre, par échelons, sous un feu violent d'infanterie et sous une grêle d'obus. L'infanterie ennemie progressant par notre gauche, un bataillon du 6e colonial s'établit solidement sur la croupe de Criviller, au nord de Baccarat, pour arrêter ce mouvement, ce qui permet au régiment d'atteindre, à 20 heures, la ville de Baccarat, où il devait stationner, d'après les ordres reçus le matin
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