Arbigny
(Accueil)
ANTOINAT Edmond
BEIGNER Joseph Pierre
BOURCIER Auguste Louis
BREBOUILLET Pierre Marie
BUIRET Louis Marie
CANICHON Claude François
CANICHON Jean Baptiste
CARREL Pierre Joseph
COPPET Joseph Martial
CURVEUR Paul Auguste
DAUPHIN Louis Joseph
DECOUR Pierre Marie
DELAY Henri Pierre Marie
DOUSSET Claudius Eugène
FATTIER Jules Joseph
FORAY Alphonse Joseph
GAILLARD Eugène Claudius
GUILLET Pierre Théophile
JACQUEROUX Albert Léon
JACQUEROUX Félix
JACQUET Pierre Marie Félix
LACROIX Henri François
MERCIER Claude Prosper
TRICAUD Jean Louis
TRICAUD Jean Marie
TRICAUD Pierre Baptiste
VEUILLET Jean Eugène Paul
VIAUD Claude Marie
|
GAILLARD Claudius Eugène
Ses origines
Eugène GAILLARD est né le 19/01/1887 à Saint Trivier de Courtes au
hameau de Molardoury.
Son père Claude Marie Joseph avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie Philomène née RIGAUD avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène GAILLARD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Trivier de Courtes 1896 - Molardoury -
Au moment du conseil de révision Eugène GAILLARD exerçait le métier de
cultivateur à Arbigny.
Il est incorporé au 8e régiment de chasseurs à compter du 1/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Recensement Arbigny 1911 - Moulin Varet -
- Mélanie Anaïs née le 21/09/1885 à Saint Trivier de Courtes au
hameau de Saint Trivier; mariée le 27/11/1906 à Arbigny avec
JACQUETIN Pierre (décédé en captivité);
décédée à Saint Trivier de Courtes le 28/05/1964.
- Claude Joseph né le 3/05/1888 à Saint Trivier de courtes au hameau de
Molardoury; décédé le 19/10/1951 à Chatonnay.
- Jules Emile né le 8/02/1890 à Saint Trivier de Courtes au hameau de
Saint Trivier.
- Rosalie Augustine née le 17/07/1892 à Saint Trivier de
courtes au hameau de Molardoury.
- Pauline Léa née le 16/01/1894 à Saint Trivier de courtes au hameau de
Molardoury; mariée le 8/05/1922 à Arbigny avec Jean Marie François
DELAY; décédée à Pont de Vaux le 13/04/1960.
- Céline Joséphine Emma née le 11/10/1895 à Saint Trivier de courtes au
hameau de Molardoury; mariée le 14/01/1920 à Arbigny avec Pierre Marie
MEUNIER; décédée le 23/05/1985 à Saint Martin en Gal.
- Claude Camille né et décédé le 9/02/1897.
- Claude Marie Alfred Maxime né le 22/03/1898 à Saint Trivier de courtes
au hameau de Molardoury; marié à Arbigny le 21/11/1920 avec Marie Louise
Amélie PELUS.
-
Marie Charlotte Yvonne née le 8/10/1901 à Arbigny; mariée le
1/12/1922 à Arbigny avec Joseph Eugène SARRON.
La guerre
Eugène GAILLARD est mobilisé le 5/08/1914 au 9e hussards.
Il passe successivement au :
- 70e RI - 9e bataillon - le 6/11/1916,
- 202e RI le 2/03/1917,
- 35e RI le 2/10/1917,
- 260e RI (25e compagnie) le 21/11/1917.
Il sert en Orient du 8/11/1917 au 30/10/1918.
Il décède de maladie le 30/10/1918 à l'ambulance 6/17 à Monastir
(Serbie).
Il est inhumé au Cimetière militaire de Bitola (Monastir) Macédoine
Tombe 2874.
|
Historique du 260e RI |
dont extraits :
Le 7 octobre au matin, la colonne MARQUIS était en
position pour attaquer Paprijali. Après avoir tiré quelques coups de
canon, l'ennemi en fuite fit sauter ses dépôts de munitions et abandonna
sans combattre la ligne Paprijali–El Bassan.
La colonne avait rempli sa mission. Elle avait couvert environ 80
kilomètres en soixante six heures, combattant avec un entrain
inlassable, à travers un chaos de montagnes albanaises, où tous les
ponts étaient détruits; traversant à chaque instant des rivières, les
hommes ayant parfois de l'eau jusqu'à la poitrine, bivouaquant sans
abri, sous la pluie, dans la boue; manquant de pain, celui qui lui
parvenait étant absolument immangeable après quatre ou cinq jours passés
sous la pluie torrentielle dans des sacs en toile transportés à dos de
mulets.
La colonne ayant rempli sa mission reçut du général commandant l'A. F.
O. l'ordre de se replier dans la région de Pogradec, par Gramsi. Les 19
et 20 octobre, elle cantonnait à Ochrida, le 22, à Resna et, le 25,
arrivait à Kabalavchi où elle fut disloquée et où le 260e tout entier
cantonna.
Jusqu'à Ochrida, la marche de retour fut extrêmement pénible à cause de
la pluie qui ne cessa de tomber jour et nuit, du très mauvais état des
pistes et du manque complet d'abri; en somme, ce furent les mêmes
misères que pendant la poursuite avec l'ennemi en moins.
Tant de fatigues, tant de privations furent payées par une maladie
épidémique qui occasionna au 260e plus de 150 décès en moins d'un mois.
Extrait des pertes du 260e RI. |