FORAY Alphonse Joseph
Ses origines
Joseph Alphonse FORAY est né à Arbigny le 14/03/1898.
Son père Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie Eléonore née FATTIER avait 19 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Alphonse FORAY mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Arbigny 1906 - Jeangrands - (Alphonse réside chez ses
grands parents paternels).
Recensement Arbigny 1911 - Le Carré -
Recensement Arbigny 1906 - Jeangrands -
- Claude Marie Léon né le 26/11/1899 à Arbigny au hameau de la
Varenne; marié à Vescours le 15/09/1928 avec Marie Léontine PONT; décédé
à Pont de Vaux le 8/11/1963.
- Pierre Marie Alexandre né le 11/11/1901 à Arbigny au hameau de la
Varenne; marié à Vescours le 21/12/1929 avec Marie Amélie Marthe BURDY.
- Benoit Lucien né le 18/02/1906 à Arbigny au hameau du Bas du Bief.
- Marie Reine Jeanne née le 6/01/1908 à Arbigny au hameau du Bas du Bief;
mariée à Arbigny le 30/12/1930 avec Pierre Henri André MOREL; décédée à
Reyssouze le 5/12/1967.
Au moment du conseil de révision Joseph Alphonse FORAY exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Joseph Alphonse FORAY est incorporé à compter du 2/05/1917 au 11e
bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 3e bataillon de chasseurs à pied le 13/06/1918.
Il est blessé le 15/07/1918 au combat devant Saint Hilaire (Marne) par
un éclat d'obus (plaie superficielle de l'angle interne de l'oeil
droit).
Il est tué le 25/10/1918 à 8 h par un éclat d'obus devant Béthancourt
(Aisne).
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Historique du 3e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits : Le 21 octobre, le bataillon est à Béthancourt et
Nizy-le-Comte, cherchant le contact avec l'ennemi en fuite. La volonté
de débusquer le Boche est dans tous les cœurs.
Jamais émulation entre combattants ne fut plus grande : armée DEBENEY
dans Saint-Quentin (1 er octobre) ; Canadiens dans Cambrai (9 octobre ;
armée MANGIN dans Laon (13 octobre) ; Belges dans Roulers, Menin et
Ostende (15 octobre) ; Anglais dans Lille et dans Douai (17 octobre) !
Du 21 au 28 octobre, le 3e bataillon, maintenant rattaché avec le 21e
corps à la Ve armée, a l'honneur si envié d'être en toute première ligne
de l'attaque générale qui libère définitivement la France.
Cette bataille de huit jours, le commandant QUILLIARD la dirige d'élan
en élan, le bras récemment fracturé et emprisonné dans un lourd appareil
plâtré. L'enthousiasme de tout son bataillon lui répond.
Le 25 octobre, impétueux, insoucieux des mitrailleuses qui les déciment,
des gaz dont on veut les empoisonner, nos chasseurs enlèvent de haute
lutte la route Saint-Quentin – Barrogue, position avancée de cette
Hunding-Stellung dont l'État-major général allemand avait prescrit la «
défense à tout prix ». Jusqu'au 27, sous un bombardement resté violent
(13 tués, 45 blessés), ils organisent leur conquête.
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