Arbigny
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JACQUEROUX Albert Léon

 


Source
Ses origines


Albert Léon JACQUEROUX est né le 5/09/1894 à Arbigny au hameau de Carre.
Son père Claude Marie avait 24 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Félicie née CLAIR avait 23 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Albert Léon JACQUEROUX mesurait 1.69 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Arbigny 1911 - Le Carre -



Au moment du conseil de révision Albert Léon JACQUEROUX exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre

Albert Léon JACQUEROUX classé dans un premier temps au service auxiliaire pour scoliose est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du 21/10/1914.
Il est incorporé au 60e RI le 27/10/1914.
Il est nommé caporal le 15/11/1915.
Il est tué le 13/09/1916 à Bouchavesnes (Somme).


Cimetière de Arbigny
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Historique du 60e RI

dont extraits : Le lendemain 13 septembre, la 27ème brigade entière doit relever les chasseurs de la 6ème brigade. Vers 9 heures, les Boches déclenchent un bombardement effroyable par obus de gros calibre, qui dure sans accalmie jusqu'à 16 heures.
Les projectiles s'abattent en nombre énorme sur le village occupé alors par notre 1er bataillon, sur les carrières où sont les 2ème et 3ème bataillons, sur la ferme du Bois-Labbé, tenu par le 35ème.
A 16h 25, la contre-attaque attendue se produit, dirigée surtout contre le 35ème . « La conduite de nos fantassins est magnifique; au plus fort du bombardement ils se portent à plusieurs reprises sur le parapet pour faire face aux assaillants signalés par erreur. Leur calme, leur obéissance en fait une phalange si solide qu'elle défie tous les assauts. »
A 18 heures, l'ennemi essaie encore un effort, c'est le dernier de la journée. Le feu de l'artillerie s'apaise avec la nuit. Ceux qui ont pris Bouchavesnes l'ont gardé... Ils conserveront longtemps le souvenir des heures tragiques à la fois et magnifiques par eux vécues dans cette soirée du 13.
Nous avions 34 tués au régiment et 116 blessés, dont le capitaine Bourgeois, de la 3ème C. M. Ce dernier reste à son poste; atteint d'une nouvelle blessure le lendemain, il ne consentira à être évacué qu'après la relève de sa compagnie.