Chevroux
(Accueil)

BELLEVRAT H
BERTHET Louis Pierre
BON G
BONNAMOUR H
CARTERON Jules Hippolyte
DARBON Ph
DESGRANGES J
DESMARIS C
DESMARIS J
DESMARIS Louis Joseph
DOUCET L
DUBUISSON Henri Joseph
DUBUISSON J
DUC C
DUC E
GAMBIN P
GONNET A
GONNET J
GOYARD A
GRAPPIN J R
JOLY H
JOSSERAND Louis Joseph
MARGUIN C
MARPAUD Claude
MARPAUD Louis
MEUNIER Emile Georges
PERROT F
PEULET C
PROMONET M
RAMET Joseph Hippolyte
ROBERT B
ROBERT P
RONCIER A
RONCIER P
RONGIER Ph
TAVERNIER F
THEVENARD Alexandre
THEVENARD F
THEVENARD Louis
 








 

 

DESMARIS Louis Joseph Jules


Ses origines


Louis Joseph Jules DESMARIS est né le 28/03/1894 à Chevroux au hameau de Rotaillat.
Son père Louis Claude Joseph avait 21 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine Rosalie née MARGUIN avait 18 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Joseph Jules DESMARIS mesurait 1.77 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Chevroux 1911 - Rotaillat -

Liens Geneanet vers frères et soeurs :




Au moment du conseil de révision Louis Joseph Jules DESMARIS exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre


Louis Joseph Jules DESMARIS est incorporé le 1/09/1914 au 171e régiment d'infanterie.
Il est blessé le 13/07/1915 au bois des chevaliers (blessure par balle à l'épaule).
Il passe au 44e RI (10e compagnie) le 15/03/1916.
Il est tué le 11/08/1916 au bois de Hem (est de Curlu - Somme).

Historique du 44e régiment d'infanterie.

dont extraits : Le 21 juillet, la division est transportée sur la Somme où l'on se bat déjà depuis quelques jours. Le 44e est à l'avant-garde. Dès le 9 août, deux compagnies du bataillon VIGNAUD attaquent le bois de la Pépinière, au nord de Cléry. C'est le capitaine LAMARQUE qui est à leur tête, un vieux soldat de 58 ans, qui a voulu servir dans un régiment de l'active ; il tombe mortellement blessé en plein assaut.
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le bois tout entier et un chemin creux qui le borde ont été fortifiés comme un réduit : partout des abris, quelques-uns en maçonnerie ; partout des nids de mitrailleuses qu'en raison du terrain l'artillerie ne peut parvenir à contrebattre efficacement.
Vers 10 heures, de la parallèle où ils attendent avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent, alignés comme pour un défilé. C'est la belle guerre à la française, le mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent en désespérés. Leur feux de flanc prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont lourdes ; mais elles sont payées au centuple. Le bois de Hem est enlevé et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e bataillons font le passage de ligne pour attaquer à leur tour, c'est un sol jonché de débris de toutes sortes qu'ils traversent, où les cadavres allemands forment d'horribles tas.
Le régiment a pour objectif un système de défense sur le sommet d'une croupe qui barre l'accès d'un long ravin. L'organisation est étayée par un chemin creux qui constitue une place d'armes de choix pour l'ennemi. Mais une préparation d'artillerie formidable bouleverse les organisations adverses ; les vagues d'assaut progressent rapidement, les mitrailleuses crépitent. A toute allure, nos hommes ont envahi les tranchées.
350 Allemands se rendent, et les défenseurs qui restent sont cloués sur place, à la baïonnette, dans un corps à corps furieux. L'adversaire réagit, sort de ses places d'armes, contre-attaque. Mais toutes les précautions sont prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs, canons de 37 sont braqués vers le ravin d'où part la contre-attaque. Sous ce feu d'enfer, les bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent et disparaissent. Au cours de ce combat, tombait au champ d'honneur le capitaine DUMAS, revenu au 44e incomplètement guéri de ses blessures.




Cimetière de Chevroux
Cliquez sur l'image pour agrandir