Chevroux
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PERROT François Hippolyte


Ses origines

François Hippolyte PERROT est né le 8/02/1887 à Chevroux aux Vernes.
Son père François avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Rosalie née BORRET avait 38 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Hippolyte PERROT mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Chevroux 1891 - Les Vernes -

 - Joseph né à Chevroux le 25/02/1878; marié le 5/09/1901 à Bagé la Ville avec Marie Claudine Rosalie DAUJAT; décédé le 24/02/1960 à Bagé la Ville.

Au moment du conseil de révision François Hippolyte PERROT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 7/10/1908.
Il est nommé caporal le 26/09/1909.
Il est libéré le 25/09/1910.


Recensement Chevroux 1911 - Les Vernes - (Son père est décédé le 17/04/1908).

François Hippolyte PERROT se marie à Boissey le 16/11/1911 avec Marie Rosalie Marthe RENOUD GRAPPIN née à Boissey le 16/08/1893.
Le couple a eu une fille Yvonne née le 5/07/1913.
Marie Rosalie Marthe RENOUD GRAPPIN se remarie à Chevroux le 21/09/1921 avec Amédée NOBLET.


Recensement Chevroux 1926 - Les Vernes -
 

La guerre

François Hippolyte PERROT est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est blessé au combat de Rehainviller le 5/09/1914.





Il passe au 148e RI le 26/06/1915.
Il décède de ses blessures le 18/09/1915 à l'ambulance 6/1 à Vaux Varennes (Marne).

Historique du 148e RI

dont extraits : Des travaux particulièrement importants étaient nécessaires dans la région de Berry-au-Bac qui, en cas de succès sur le front choisi en Champagne, devait servir de base de départ à une attaque de flanc en direction de 1’Aisne. C’était en vue de cette action que le régiment avait été rappelé sur le théâtre de ses premiers engagements, Dès le 21 août, les travaux commencèrent entre Gernicourt et le canal où 1’on prolongeait et élargissait les boyaux de communications. A partir du 24, le régiment opéra des terrassements au nord de l’Aisne puis, pendant le mois de septembre, il établit des places d’armes derrière les tranchées du Choléra, Des boyaux d’accès larges de deux mètres sillonnèrent la région jusque dans les bois à l’est de Bouffignereux.
Chaque nuit, des tranchées nouvelles surgirent du sol. L’ennemi inquiet, utilisait des projecteurs pour découvrir les travailleurs. Des salves d’artillerie et des rafales de mitrailleuses nous tuaient ou blessaient à chaque sortie quelques hommes. Le sous-lieutenant Fiévet, de la 4e compagnie, fut tué ainsi le 7 septembre. Vers la fin du mois, on creusa des parallèles de départ. La 5e construite en une nuit, n’était plus qu’à 150 mètres des lignes allemandes. Entre temps, les bois dans lesquels cantonnait le 148e régiment d’infanterie avaient été garnis de batteries lourdes.


Vaux Varennes