ROBERT
Jean Pierre
Ses origines
Jean Pierre ROBERT est né le 5/03/1890 à Chevroux au hameau du Mont.
Son père Pierre avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Josephte née BERNIGAUD avait 40 ans.
Benoit et Jean Pierre ROBERT étaient cousins (leurs pères étaient
frères).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Pierre ROBERT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux orangé verdâtre.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chevroux 1891 - Mont -
- Hippolyte né le 30/09/1881 à Chevroux au hameau de Fayolle; marié le
6/05/1909 à Dommartin avec Marie Claudine BROUILLARD; remariée le
26/02/1911 à Chevroux avec Louise PROMONET; décédé le 29/04/1954 à Bagé
le Chatel.
-
Claudia Maria née le 3/11/1884 à Chevroux au hameau de Mont; mariée
le 15/10/1904 à Chevroux avec Jean Louis JANAUDY; remariée le 15/11/1915
à Oyonnax avec Auguste ?; décédée à Oyonnax le 8/08/1977.
Recensement Chevroux 1906 - Fayolle -
Au moment du conseil de révision Jean Pierre ROBERT exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
La guerre
Jean Pierre ROBERT est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 3/09/1914 à Saulcy sur Meurthe (Vosges).
|
Historique du 23e RI |
Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer
pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de
la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de
Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les
objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la
Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le
lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les
positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir
d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque;
le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre,
sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les
forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48
Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a,
derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement
continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus
au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non.
Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.
Extraits des pertes du 23e RI
|