Cruzilles (Accueil) BAS Jean Marie |
COLIN Jean Marie François
Signalement Sa vie avant la guerre
. Louis Joachim né le 3/01/1882; réformé pour claudication très
accentuée suite à fracture cuisse droite; marié le 8/11/1910 avec
Péroline LACOURTEBLAISE.
La guerre Il a été décoré de la médaille militaire le 26/11/1920 : "bon et
brave soldat; a été mortellement frappé à son poste de combat le
28/09/1914 au cours de la bataille de l'Ourcq". source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243311j.r=.langFR Le 6 septembre, en effet, la rencontre avec l'ennemi se produit vers Bouillancy et Acy-en-Multien. Pendant la marche d'approche, le 35e qui était en tête de la Division. n'avait pu être retardé dans sa progression par le tir violent de l'artillerie ennemie. Mais en arrivant devant Acy, le Régiment est arrêté par les Allemands fortement organisés. Leur résistance acharnée empêche nos troupes d'aborder le village
dès le premier jour. Malgré ses pertes, le 35e reprend l'attaque le 7 ;
dans la matinée, le 1er bataillon réussit à prendre pied sur les
hauteurs au sud d Acy, mais il est obligé de les évacuer sous les
rafales de r artillerie allemande.
Dans l'après-midi, l'offensive reprend sur tout le front ; l'ennemi est
contenu puis refoulé lorsque la nuit interrompt le combat. Le 8 à la
première heure, la lutte reprend. La première compagnie en avant-garde
pénètre par surprise dans Acy et fait dans l'église un certain nombre de
prisonniers. Sous une nouvelle poussée des masses allemandes, il faut
abandonner le village que les occupants organisent pendant la journée du
9. Le 10, la division change de zone d'action et marche par Sennevières
et Fresnoy sur Rouville ; on échange en cours de route quelques coups de
feu avec des patrouilles de cavaliers ennemis. Sur le soir, une
patrouille du 2e bataillon, envoyée vers Crépy-en-Valois, rend compte
que cette ville a été évacuée par l'ennemi. La poursuite commence.
Malgré quatre jours et quatre nuits de corps à corps, le 35e marche sur
les talons de l'adversaire qui défend énergiquement le terrain. Le 11 on
atteint Vivières ; le 12, après avoir enlevé la ferme de Pouy et de la
Raperie, il faut, pour déborder Courtieux, s'emparer de la crête
fortement organisée du Châtelet. On force le même jour le passage de
l'Aisne à Vie. Le 13, le Régiment s'étant emparé de la ferme Chape
aumonts se porte sur St-Christophe et Hautebraye. Le hameau de
Chevillecourt que nous atteignons le 14 septembre marque sur notre
route, la limite de l' effort sublime qui sauva la France, immortalisé
sous le nom de « Victoire de la Marne ».
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