Cruzilles
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GAILLARD Jean Marie
Ses origines
Jean Marie GAILLARD est né le 24/07/1896 à Cruzilles lès Mépillat.
Son père Claude Marie avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née MONNIER avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GAILLARD mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cruzilles 1901 - Les Chambards -
Recensement Cruzilles 1911 - Berthilière -
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Pauline GAILLARD (voir sur sa fiche les liens vers les
autres frères et sœurs. |
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
La guerre
Jean Marie GAILLARD est ajourné en 1915 pour faiblesse.
Il est maintenu ajourné par le conseil de révision du 10/05/1916.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du
23/05/1917.
Il est incorporé à compter du 3/09/1917 au 7e bataillon du Génie.
Il passe au 10e régiment du Génie le 15/04/1918 puis au 2e régiment du
Génie le 16/06/1918.
Il disparait le 29/08/1918 au combat de l'Ailette.
Son décès sera fixé au 28/08/1918 par le tribunal de Bourg le
23/12/1921.
Il est cité à l'ordre du régiment le 18/09/1918 : "Sapeur très brave
et très dévoué; faisait partie d'un détachement de sapeurs chargés
d'établir une passerelle sur un canal dont les abords étaient soumis à
un violent bombardement ennemi; a été blessé en accomplissant sa mission
nuit du 28 au 29 août 1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Source : gallica.bnf.fr
Avant que les Allemands ne puissent se remettre de leur dernier
échec, le commandement allié décide de tenter une offensive qui
doit décider de la paix. Grâce à l'arrivée de contingents
américains, grâce à notre aviation et à notre puissante
artillerie, résultat d'un énorme effort industriel, grâce enfin
aux fortes pertes que nous ayons infligées à nos ennemis, nous
possédons à notre tour la supériorité. La contre-offensive
alliée se déclenche le 18 juillet 1918, de l'Aisne à la Marne,
par une attaque française. Elle ne devait plus s'arrêter qu'à
l'armistice. Pour cette poursuite, le rôle des sapeurs fut des
plus beaux en même temps que des plus ingrats. Pour détruire les
défenses ennemies, pour passer les cours d'eau, pour organiser
le terrain conquis, pour créer un passage à l'artillerie,
toujours et partout on s'adresse au Génie. Aussi de nombreuses
citations sont-elles décernées à la suite des faits saillants de
cette période.
C'est ainsi que les Compagnies 16-1, 16-2, 17-51 M obtiennent
chacune deux citations à l'armée dans l'Oise. Dans l'Oise encore
sont citées à l'Armée pour avoir lancé sur l'Oise et l'Ailette
de nombreuses passerelles, les Compagnies 16-13, 16-52, 17-1,
17-51, 19-52 M. 26-2 M; au corps d'armée la 16-51, la 17-52 et
la 18-4; à la Division la 16-63 et la 17-2. Au passage de la
Serre, la 16-51 se voit attribuer une palme tandis que sur le
canal de la Sambre la 16-63 reçoit la même distinction. Dans la
Woëvre la 17-6 et la 17-56 participent à l'attaque de
Saint-Mihiel, et en Argonne les Compagnies 18-1, 18-2, le-52,
19-3 et 26-3 M (citation à l'Armée) lancent des passerelles et
prennent part à des coups de main.
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