ORGERET Jules Antoine
Ses origines
Jules ORGERET est né le 15/09/1894 à Cruzilles lès Mépillat.
Son père Benoit avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Pauline née PERNODET avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules ORGERET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cruzilles 1906 - Rousset -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
La guerre
Jules ORGERET est incorporé au 5e régiment d'infanterie coloniale le
5/09/1914.
Il est tué le 6/01/1915 au bois de la Grurie (Marne).
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5e régiment d'infanterie coloniale |
dont extraits :
5 Janvier - Bois de la Grurie : Combat de la
Fontaine-aux-Charmes
C'est à ce moment que le régiment entre en ligne. Le 5 janvier 1915, le
2e bataillon, qui est arrivé la veille à La Harazée, pour relever des
unités en secteur, reçoit l'ordre de s'engager immédiatement pour
reprendre les positions dont l'ennemi vient de s'emparer au bois de La
Gruerie, en avant de La Fontaine-aux-Charmes.
La 6e compagnie est aussitôt lancée à l'ennemi. Par une attaque
vigoureuse, elle parvient à le refouler, mais sans pouvoir néanmoins
reprendre intégralement le terrain perdu. Soumise à un tir violent de
mitrailleuses, elle subit de lourdes pertes qui arrêtent sa progression
; elle réussit cependant à s'accrocher au terrain.
Renforcée par un peloton de la 8e compagnie, elle reprend presque
aussitôt sa marche en avant ; mais, après une une légère progression,
elle doit s'arrêter de nouveau, décimée par le feu ennemi. La 7e
compagnie reçoit alors l'ordre de contre-attaquer sur le flanc droit de
notre ligne.
Accueillie par un tir nourri de grenades ennemies, elle ne peut
progresser et ses pertes sont sévères. A son tour, la 10e compagnie
prononce une contre-attaque sur le flanc gauche de la position, mais
également décimée par le feu des mitrailleuses, elle doit s'arrêter et
s'accrocher au terrain. Devant l'impossibilité de pousser plus avant,
les unités se retranchent sur place et organisent le terrain reconquis
au prix de durs efforts et de pertes sensibles.
L'organisation se continue les jours suivants et le régiment reste en
ligne jusqu'au 15 janvier dans des conditions extrêmement pénibles.
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