Dommartin
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DURAND Claude Joseph


Ses origines

Claude Joseph DURAND est né le 19/10/1890 à Dommartin au hameau de Coberthoud.
Son père Joseph avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite née BORDAT avait 31 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Joseph DURAND mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision Claude Joseph DURAND exerçait le métier de cultivateur à Saint Didier d'Aussiat.


Recensement Saint Didier d'Aussiat 1911 - la Reveyriat - (Claude Joseph DURAND est domestique chez Elisée BESSONNARD).

Ses parents résidaient à Dommartin.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Il revient s'installer à Dommartin.

La guerre

Claude Joseph DURAND est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait le 6/09/1914 à Bouillancy.

Historique du 44e RI.

dont extraits : Le 30 août, la retraite vers le sud commence. Elle s'effectue par étapes dépassant parfois quarante kilomètres, sans arrêt, sans repos, par une chaleur torride, les arrière-gardes constamment harcelées par des patrouilles de cavalerie ennemie.
Le 4 septembre, les régiments se trouvent sous la protection des canons de Paris. Mais, le 6 septembre au matin, parvient l'ordre du général JOFFRE proclamant la reprise de l'offensive. L'ordre est lu dans toutes les unités et cette troupe qui, la veille encore, était harassée et sombre, se retrouve immédiatement fraîche, enthousiaste, prête pour les efforts les plus sublimes et les plus héroïques sacrifices. Dans un sursaut de suprême énergie, la race française venait d'affirmer sa foi dans l'avenir et, se redressant dans l'adversité, elle allait remporter la plus grande victoire de tous les temps. La 14e division (général DE VILLARET) est à l'aile gauche de la 6e armée (Le 7e corps avait laissé la 41e D.I. dans les Vosges. Il était formé de la 14e D.I. active et de la 63e D.I. de réserve.). Elle s'engage à l'ouest de l'Ourcq, sur le plateau du Multien, face aux corps de von Kluck qui s'acharnent contre elle depuis le 29 août.
Le régiment, qui forme flanc-garde, occupe Ognes, Chévreville, Nanteuil-le-Haudouin et Betz, où il prend une boulangerie de campagne. Mais l'ennemi s'accroche au bois de Montrolles que nos compagnies attaquent sans arrêt, malgré les défenses accessoires hâtivement accumulées. Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé vers Bouillancy ; c'est là que la division porte tout son effort. En plein combat, le régiment prend sa place, s'engage aussitôt et chasse les Allemands du village un instant réoccupé par eux.
Les 7, 8 et 9 septembre, ont lieu les durs combats dont devait dépendre le sort du pays.