Dommartin
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FONTAINE Joseph Ferdinand Auguste

 

Ses origines


Auguste FONTAINE est né le 11/02/1894 à Dommartin.
Son père Marie Joseph avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née NOBLET avait 18 ans.
Alfred et Auguste FONTAINE étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste FONTAINE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Dommartin 1906 - La Pérouse -

 - François Joseph Théodore né à Dommartin le 23/02/1899; marié le 4/04/1918 à Saint Sulpice avec Marie Valérie Mélanie BUIRON.
 - Claude Joseph Honoré né à Dommartin le 18/06/1903; marié à Dommartin le 9/12/1926 avec Marie Louise Adélaide PEULET; décédé le 8/02/1987 à Bagé le Châtel.
 - Claude Joseph Cyrille né le 30/09/1905 à Dommartin au hameau de Perrot; marié à Saint Cyr sur Menthon le 25/02/1932 Berthe Julienne Hortense MOREL; décédé le 8/10/1981 à Vénissieux.
 - Marie Claudia Marcelle née le 6/08/1908 à Dommartin; mariée à Dommartin le 16/12/1925 avec Jean Léon BONNAMOUR.





Recensement Dommartin 1911 - La Pérouse -


Liste électorale Dommartin 1914



Au moment du conseil de révision Auguste FONTAINE exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Auguste FONTAINE est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du 21/10/1914.
Il est incorporé au 1er régiment de zouaves le 27/10/1914.
Il passe au 3e régiment de zouaves le 27/07/1915.
Il est tué au combat de Verdun (cote 304) le 18/05/1916.

Historique du 3e régiment de zouaves

dont extraits : Avril-Mai-Juin 1916

C'est la période critique de l'interminable bataille. Les allemands font effort par les deux rives de la MEUSE. Résolue dans sa résistance,, l'armée de VERDUN fait tête et tient avec opiniâtreté.
Pendant deux mois et demi, le 3e Zouaves va garder le secteur d'AVOCOURT, passant alternativement une dizaine de jours en ligne et une dizaine de jours en réserve, soit à BRABANT, soit à RÉCICOURT. La tâche est rude; le Bois CARRÉ, l'ouvrage des RIEUX, viennent d'être reconquis et il s'agit de les organiser. Les tranchées rares et à peine ébauchées n'offrent qu'une protection insuffisante contre une artillerie ennemie très active.
Sous les bombardements ininterrompus, le travail est incessant * le temps se déclare contre nous. Les pluies fréquentes détrempent le sol défoncé par les projectiles ; les tranchées s'effondrent et l'on vit dans la boue dans l'horrible boue de VERDUN.
Des deux côtés, on cherche à s'approcher pour mieux s'observer et bientôt en certains points, les petits postes sont à peine à dix mètres les uns des autres. Cette proximité impose la lutte à la grenade ; c'est à qui en jettera le plus pour neutraliser et démoraliser son adversaire. De temps en temps, la torpille vient mêler sa note brutale à ce concert assourdissant.
Malgré ces difficultés, tranchées, boyaux, abris se creusent, souvent transformés en entonnoirs par l'éclatement des obus. L'adversaire voit des réseaux de fil de fer et des chevaux de frise se dresser inopinément devant lui.
Exposés à toutes les intempéries, nos soldats doivent, au prix d'efforts surhumains, reprendre continuellement un travail qui ne s'achève jamais Les relèves et le ravitaillement s'opèrent avec les plus grandes difficultés.
Accablés par les obus qui pleuvent, aveuglés par la flamme de nos pièces d'artillerie, ils doivent parcourir rapidement les pistes gluantes de la forêt de HESSE. En certaines de ces parties, les cuisines roulantes elles-mêmes doivent y être lancées au galop.




Cimetière de Dommartin
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