Saint Didier / Chalaronne
(Accueil)

ALAINE Jean André
ARQUETOUT Pierre
BAMET Jean Marie
BAMET Pierre
BAS Benoit
BAS Claude Gabriel
BAS Etienne
BEAUDET Jean
BÉRARD Edmond Victor
BERNARD Antoine
BERRUD Claude Louis
BIAJOUX Joseph
BILLARD J Claude
BLUDEY J Louis
BROYER J Marie
BROYER J Marie
BROYER Marcel
BRUNEL Frédéric
BRUZIAUX Emile
BUATHIER Jean Léon
BUGNON Antoine
BULAND Benoit E
CAGNARD Nicolas
CHAPELAN François
CHARRIN Benoit
CHEVROLAT Pierre
CIZABUIROS Etienne
CONSTANTIN Claude
CORNIER F Claudius
CURTY J Marie
DAMIEN Pierre
DEMOLE Claudius
DOUVRE Louis
DUCLOUD Antoine
DURET Jean
DURET Pierre
DUVILLARD Pierre Auguste
EDOUARD Paul Jean Claude
FALCONNET Laurent
FONTAINE Frédéric
FRÉNÉAT François Marie
GARNIER Claude
GARNIER Gaspard
GAUDET Louis
GAUGE B Marius
GAUTHIER Auguste
GAY Marius
GIMARET Claude
GIMARET Pierre
GOURMOUD J Marie
GUERRIN Louis
GUILLEMAUD Charles
GUILLIN Joseph
HARDY Antoine
JACQUARD Louis
LABROSSE L François
LAMARCHE J Claude
LAMARCHE Philibert
LARDON J Marie
LASSARA François
LORIN André
MAGNON Jean Marie Pierre
MAGNON M Antoine
MARGUIN Claude
MELIN Joseph
MEUNIER Louis J
MICHAUD Charles
MILLOT François
MORGON Antoine
MOYAT Antoine André
NIERMONT P Claude
NIERMONT Pierre Antoine
PARDON P Antoine
PAYEBIN Claude
PENIN Louis
PERRAUD Claude
PERRON Antoine
PIAT Félix
PONCET Claude
PONCET Jean
PONCET Jean Louis
PONCET Pierre François
PORCHERET B Louis
PRÉLONGE André
RAPHANEL Antoine
RAPHANEL Michel
RIMAUD Émile Jean
ROLLIN J Charles
ROUSSEL Alphonse
ROZIER J M Joseph
SAUNIER Léon Alphonse
TAZET J Baptiste
TREMBLAI Claude
VIGOUREUX Antoine
VOLLAND Joseph
 

 

DEMOLE Claudius


Ses origines


Claudius DEMOLE est né le 16/05/1894 à Saint Didier sur Chalaronne au bourg.
Son père Jean Louis avait 28 ans et était vannier.
Sa mère Catherine née MOULOUD avait 24 ans et était également vannière.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius DEMOLE mesurait 1.57 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre




Recensement Saint Didier 1911 - Hameau de Onjard -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.


 

La guerre

 

Claudius DEMOLE est incorporé au 171e régiment d'infanterie le 1/09/1914.
Il est tué le 28/12/1915 à la ferme Navarin (Marne)
 
Historique 171e RI

dont extraits :
 

Le 25 Septembre se déclenche la grande offensive de Champagne. Le 27 et le 28 le 171e attaque la deuxième position allemande sur la ligne : Ferme Navarin, Bois P. 15. Alignés comme pour une parade, les bataillons s'avancent dans un ordre parfait l'arme sur l'épaule et au pas pour se précipiter ensuite dans une ruée sublime sur des tranchées garnies de mitrailleuses, c'est sous une véritable pluie d'obus et de balles que les vagues d'assaut franchissent un glacis de plus de 600 mètres. Mais là encore, le courage est impuissant contre les obstacles matériels et les plus audacieux ne peuvent que se faire tuer dans les réseaux de fil de fer. Les pertes sont très lourdes : 10 officiers tués ; les 2/3 du régiment hors de combat.

Le Lieutenant-colonel Suberbie est blessé le 27 en tête du Régiment, il est remplacé par le Lieutenant-colonel Goureau qui prend le Commandement du Régiment le 1er Octobre 1915.
A bout de forces, la rage au cœur le 171e se cramponne au terrain, prépare de nouvelles parallèles de départ pour venger ses glorieux morts et ses nombreux blessés.

Dans les premiers jours d'Octobre, il est relevé et va se reformer d'abord aux abris du Bois Sabot, puis au camp de la Noblette.

Reconstitué, animé d'un nouvel esprit guerrier, le régiment quittera son bivouac le 27 Octobre pour occuper et organiser ce secteur de Navarin, témoin de ses récents exploits. La consigne est la suivante : « tuer du boche », consigne merveilleusement appliquée par toutes les unités et tous les individus.

C'est le travail lent, mais acharné et continuel. On quitte la pioche ou la pelle pour prendre le fusil, la mitrailleuse ou la grenade. Ce sont des alertes fréquentes, des coups de main, patrouilles, attaques incessantes.







Ferme de Navarin