PAYEBIN Claude
Ses origines
Claude PAYEBIN est né le 29/05/1887 à la Chapelle de Guinchay au hameau
des Marmets.
Son père Antoine avait 47 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née TOUSSAINT avait 25 ans (née le 17/07/1862 à Tramayes
Saône et Loire).
I
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PAYEBIN mesurait 1.62 m; il avait les cheveux brun et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision (1907) il exerçait le métier de
cultivateur.
Son père était décédé et sa mère vivait à Saint Didier sur Chalaronne
comme lui-même.
Sa mère devenue veuve avait épousé le 9/01/1902 André MANIN.
Recensement Saint Didier 1906 - hameau de Affanant - Lucienne
PAYEBIN est sa soeur.
Claude PAYEBIN est incorporé le 7/10/1908 au 42e RI.
Il est libéré le 25/09/1910.
Il se retire à Pierreclos (Saône et Loire) au hameau des Allognys.
Recensement Pierreclos 1911 - hameau les Allognys -
La guerre
Claude PAYEBIN est mobilisé au 23e RI le 3/08/1914.
Il est fait prisonnier le 1/01/1916 et interné à Mannheim.
Il est rapatrié le 6/07/1918.
Il décède le 5/05/1919 à Bron au Mas des Tours de tuberculose
pulmonaire.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Mais l'ennemi n'a point encore renoncé à nous chasser de l’Hartmann ;
le 30 décembre, il prononce, sur le front du 3e bataillon, deux
violentes attaques que la 11e compagnie arrête net. Le 1er janvier 1916,
les Allemands attaquent sur tout le front du Régiment et sur celui tenu
plus à droite par des compagnies de chasseurs (région du Faux-Silh). Sur
le front du 23e les positions sont intégralement maintenues, mais les
chasseurs sont débordés à notre droite qui se trouve bientôt dans une
situation critique. La 11e compagnie, menacée d'encerclement, doit se
reporter un peu en arrière ; elle arrête net les progrès de l'ennemi
devant la tranchée de 2e ligne. Dans la nuit du 1er au 2, cette
compagnie repart, avec une ardeur magnifique, à la contre-attaque
ordonnée par le Commandement et reprend tout le terrain qu'elle avait dû
céder.
Mais cette lutte opiniâtre et sans répit à épuisé le Régiment qui n'a
pas perdu moins de 24 officiers et de 907 hommes, depuis le 20 décembre.
La relève est prescrite pour l'ensemble du corps; elle s'effectue
progressivement du 2 au 13 janvier. |