Saint Didier / Chalaronne
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LARDON Jean Marie Nicolas


Ses origines


Jean Marie LARDON est né le 25/01/1896 à Saint Didier sur Chalaronne au hameau de Bas Mizériat.
Son père Jean Marie avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philiberte née MARGERAND avait 19 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie LARDON mesurait 1.64 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre

 



Recensement Saint Didier 1906 - hameau du Bas Mizériat -


Le couple aura un autre fils Antoine né le 17/01/1910.
Au moment du conseil de révision Jean Marie LARDON exerçait le métier d'agriculteur.


 

La guerre


Jean Marie LARDON s'engage pour la durée de la guerre le 4/11/1914 à la mairie de Bourg.
Il sert au 6e régiment d'infanterie coloniale.

Il disparait le 14/03/1915 au Trois Ravins.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 12/04/1921.
 

Historique du 6e régiment d'infanterie coloniale


dont extraits :

Le régiment, après avoir tenu quelque temps les tranchées de Saint-Hubert et de Fontaine-Madame, s'installe définitivement entre le Four-de-Paris et la Fille-Morte. Arrivée dans la vallée de la Biesme, au moment où le 5e corps d'armée vient de subir de dures attaques, la 2e brigade d'infanterie coloniale a, dès le début, une lourde tâche. Il lui faut réorganiser et renforcer un front où la bataille est particulièrement chaude, la proximité des tranchées permettant une lutte constante par engins de tranchée de toutes sortes.

Le 16 février, elle inflige un. sanglant échec à l'ennemi, puis, passant à l'offensive, elle s'empare d'une position importante et la conserve malgré les retours offensifs de l'ennemi. En menant sans répit le combat, en ne laissant à l'adversaire aucun moment de repos, en travaillant sans relâche à la construction d'organisations solides, la 2e brigade d'infanterie coloniale contribue largement à la conservation d'un front âprement disputé et à l'usure de l'ennemi. Aussi, en quittant le secteur, ses hommes entendront dire par les habitants : « Les. coloniaux s'en vont, les Boches vont arriver. »

Première attaque des tranchées allemandes dites du « Fer-à-Cheval ».

(9 mars 1915.)

A 5 h. 3Q, sept mines font explosion devant les tranchées ennemies, et les deux compagnies chargées de l'opération (7e et 10e) s'élancent aussitôt dans les tranchées allemandes, dont elles s'emparent sans trop de pertes, par suite de la promptitude du mouvement, et font des prisonniers. L'organisation, du terrain est aussitôt entreprise; creusement de boyaux permettant de relier la tranchée conquise à nos tranchées, établissement de barrages de sacs à terre dans les boyaux d'accès allemands. L'ennemi prononce presque aussitôt une vigoureuse contre-attaque sans aucun résultat. Pendant la journée, deux autres contreattaques sont également repoussées à 8 heures et à Il heures; mais, à 18 heures, profitant de l'obscurité, l'ennemi aborde nos tranchées sans bruit et, après un violent corps à corps, nous oblige à regagner notre parallèle de départ.

Deuxième attaque des tranchées du « Fer-à-Cheval ».

(14 mars 1915.),

Après une courte préparation d'artillerie, l'attaque est reprise le 14 mars à 8 heures. Les tranchées ennemies sont complètement occupées par leurs défenseurs qui n'ont pas été délogés par l'artillerie. Notre vague d'assaut les enlève dans un élan admirable, malgré un violent feu d'infanterie et de mitrailleuses; 2 officiers et 21 soldats allemands sont faits prisonniers.

Le nombre des prisonniers est restreint, parce que le combat a été sans merci, et les tranchées conquises sont littéralement comblées de cadavres; nous leur prenons une mitrailleuse et du matériel. Trois violentes contre attaques ennemies n'obtiennent aucun succès. Pendant cinq jours, les Allemands essaient encore de reprendre les tranchées perdues; mais, malgré tous leurs efforts, nous restons maîtres du terrain, et même nous complétons le succès de cette attaque par quelques opérations de détail. Il faut signaler tout particulièrement la 7e compagnie commandée par le lieutenant Barailler. Cette compagnie, qui avait déjà donné l'assaut sur ce même terrain le 9 mars, et qui avait été décimée, a été reformée rapidement et a redonné l'assaut le 14.