BATHIAS Eugène
Ses origines
Eugène BATHIAS est né le 4/07/1892 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Auguste avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Césarine née GRAS avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène BATHIAS mesurait 1.66 m; il avait les cheveux noir et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1906 - Rivons -
- Julie née le 29/04/1897 à Chavannes; mariée le 31/12/1919 à Chavannes
avec Claude MARCHAND; décédée à Macon le 21/01/1964.
Au moment du conseil de révision Eugène BATHIAS exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé à compter du 9/10/1913 au 15e bataillon de chasseurs à
pied.
Il est classé service auxiliaire en raison d'une pleurésie auxiliaire à
gauche.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied le 23/03/1914.
La guerre
Eugène BATHIAS est classé service armé par la commission spéciale de
Langres le 17/10/1914.
Il disparait le 20/12/1914 à Noulette (Pas de Calais).
Son décès sera fixé à cette date le 30/04/1921 par le tribunal de Bourg.
Cimetière de Chavannes
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Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits : Le bataillon, reformé à six compagnies au mois de
novembre et complété par l'arrivée de la classe 1914 était
prêt pour un grand effort.
L'hiver est arrivé et, avec lui, la pluie et la boue! Les tranchées et
boyaux de Noulette
sont de vrais bourbiers. La veille est si pénible que les compagnies
sont relevées toutes , les
vingt-quatre heures. Les chasseurs regrettant les opérations offensives
et maudissent le Boche qui les oblige à rester terrés avec de la boue
jusqu'aux genoux, sous des bombardements rendus meurtriers par l'absence
de tout abri. Il faut attendre; l'offensive n'est pas prête. Enfin, des
rumeurs l'annoncent et bientôt on apprend que l'on va essayer de
repousser l'ennemi de ses tanières.
Des canons lourds arrivent que nos chasseurs n'ont pas encore vus, des
120, des 155; la confiance enflamme tout le monde et l'on est prêt pour
le grand effort.
Le 17 décembre, le
bombardement commence et nos troupes s'élancent à l'attaque au pied des
pentes nord de Lorette. La première tranchée cède, puis la deuxième,
mais d'autres tranchées se révèlent et derrière les Allemands que nous
faisons prisonniers, d'autres hordes apparaissent.
Les ailes avancent peu; le bataillon est obligé de stopper et, après
trois jours de combats, les chasseurs, méconnaissables sous la boue qui
les couvre, humbles héros, reçoivent l'ordre de la relève. La conduite
de ces braves fut récompensée collectivement par la magnifique citation
du commandant Rauch, qui cite déjà le bataillon comme un corps hors de
pair : Dans les opérations du 17 au 20 décembre, au sud de Noulette, a
très vigoureusement conduit son bataillon qui a enlevé à lui seul la
plus grande partie des tranchées prises à l'ennemi.
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